Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid... Ben oui, c'est l'hymne des Restos du Coeur. Vous croyiez que j'allais parler de quoi ? Des élections ? Pfffff...

Solo

Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que vendredi soir, cette chanson a encore une fois résonné dans Toulouse pour le dernier concert des Enfoiros de l'INSA au théâtre des Mazades. Les Enfoiros, c'est un peu comme leurs cousins, les Enfoirés, mais en plus petits.

Batterie

Ca a commencé en 2000 avec des étudiants du DGE[1] de l'INSA qui ont eu l'idée de mettre en place des collectes alimentaires et d'organiser un spectacle sur le même principe que celui des Enfoirés, dont tous les bénéfices seraient reversés aux Restos du Coeur.

Basse

Ils se sont alors mis à recruter toutes les bonnes volontés de l'école, aussi bien parmi les élèves que parmi les profs et le personnel administratif, pour les voix, les instruments, la technique, les costumes, les décors... et année après année, tout ça a bien grandi.

Solo

Pour la session 2007, c'était non seulement une semaine de concerts sur le campus, plus deux soirées supplémentaires aux Mazades, mais aussi les collectes de nourriture, le quizz, le rallye, les collectes en emballant des paquets pour les fêtes de fin d'année dans les grandes surfaces...

Solo

Bref, pour en revenir à vendredi soir, j'étais au concert. Bilan : il me faut une autre carte mémoire. Un giga, c'est pas assez. Et encore heureux que je shoote en JPG et pas en RAW ! Forcément, ce genre de soirée, c'est deux heures et demie de spectacle avec des chanteurs et des musiciens différents à chaque chanson, des tableaux, des costumes, des éclairages qui changent continuellement...

Chorégraphie

Donc en gros, j'ai passé mon temps à mitrailler (oui, j'ai un peu suivi le spectacle aussi). Aux trois quarts de la soirée, la première carte était pleine, et il a fallu que je passe sur la carte de secours de 128Mo, vite achevée elle aussi. J'ai terminé en faisant mon tri des photos les plus floues en live pour pouvoir continuer à prendre une photo par ci, une photo par là.

Batterie

Cette fois-ci, Cédric savait que j'étais dans la foule, et il a veillé aux lumières. L'éclairage était un peu plus puissant que pour Pier, ce qui m'a permis de moins monter dans les ISO. Par contre, si quelqu'un pouvait dire aux artistes d'arrêter de sauter partout sur la scène, ça m'arrangerait, parce que ça me facilite pas la tâche, les gens qui gigotent sans cesse comme ça !

Chorégraphie

Vu toutes cette agitation, les lumières qui changent à chaque note, c'est un sacré exercice, et ça fait beaucoup de photos à éliminer dans le tas. Vive le numérique... Mais heureusement, il en reste quand même quelques-unes de réussies (enfin à mon goût).

Solo

Bref, mon opinion générale, c'est que c'était un vrai régal. Le répertoire est on ne peut plus large : de Abba à Aznavour, en passant par Bénabar, les Cow-boys Fringants, Dutronc, les Village People et de bien d'autres encore. Un tour du monde en musique très bien orchestré par l'équipe où les morceaux sont ponctués de chorégraphies typiquement bollywoodiennes, de sketchs célèbres revus à la sauce maison (J'aime pas les garçons/filles de Florence Foresti) ou d'interventions inédites.

Guitare

Bien sûr, certaines notes n'étaient pas tout à fait justes, ou certaines reprises pas parfaitement en rythme, mais l'ensemble restait quand même très bon. Les musiciens ont assuré, les chanteurs se sont donnés à fond (ça fait une cinquantaine de personnes tout ça, si je me souviens bien), et rien à redire non plus du son et des lumières (félicitations Sam, Cédric et les autres...).

Chorégraphie

Donc en conclusion, une très bonne soirée, avec des intervenants de qualité même s'ils ne sont qu'amateurs (y compris les enfants du centre de loisirs de Jolimont ou de Rangueil), pour contribuer à aider les plus démunis et rappeler que l'objectif ne sera vraiment atteint que le jour où les Restos ne serviront plus à rien.

Solo

Notes

[1] le département d'info et d'électronique