Bon, ça fait un moment que vous attendiez la suite... Donc après ma seconde nuit au camping et avoir pris le temps de traiter quelques photos pour le défi de Ghusse, j'étais de nouveau opérationnel dans les rues de Marciac vendredi midi. Première chose : bien choisir l'endroit où garer la voiture. Vu les bouchons dans le centre dès la fin du concert, l'emplacement sélectionné est stratégique pour pouvoir quitter la ville rapidement.

Une fois ce choix cornélien résolu, retour sur la place du village pour écouter les groupes du jour... Au programme, défilé de la section jazz du collège de Marciac qui fait son show. Toutes les classes se suivent, le Big Band conclut le tout avant de laisser la place à d'autres pour finir l'après-midi. De très bonnes prestations de la part des élèves qui affichent un certain trac devant le grand chapiteau, dont les premiers rangs regorgent de fans inconditionnels : les parents, les camarades de classe, et puis parfois, une bonne surprise comme le passage éclair de l'éternel parrain du festival, Wynton Marsalis, qui vient placer quelques notes avec le combo des troisièmes, histoire de s'échauffer en prévision de la soirée j'imagine.

Après tout cela, restait le gros morceau de la journée : les concerts sous le chapiteau principal ! Tout fier d'arborer mon joli badge officiel, j'ai pu prendre place aux premières loges, juste au pied de la scène. Appareil photo en main, j'ai attendu avec les autres l'entrée en piste du premier lascar : Stefano Di Battista. Je l'avais déjà vu sur la même scène il y a cinq ans, et je dois avouer qu'il s'est montré à la hauteur à la fois de mes souvenirs et de sa réputation. Un excellent musicien, entouré de trois autres jazzmen de talents, et un sacré pitre ! Leur performance fut un pur régal et néanmoins trop courte, tellement cette heure et demie est passée vite.

Après une petite pause, le spectacle a repris, avec une scène légèrement plus remplie : Wynton Marsalis et son septet. Un style un peu plus New Orleans, avec des sons cuivrés très entraînants. Comme à son habitude, Wynton fut extrêmement apprécié du public. Tous ses musiciens ont fait l'unanimité, et il aurait été dommage de manquer ne serait-ce qu'un des rappels. Ovations à n'en plus finir, toute la salle est debout. Et ce n'est que vers 1h30 que la note finale s'est éteinte dans le chapiteau.

Après une telle soirée, difficile de faire un choix parmi les 400 photos qui peuplent mes cartes mémoires. Même la micro SD de mon téléphone portable a été mise à contribution... Voilà pourquoi ce billet comporte finalement autant d'illustrations. Mais je suppose que personne ne s'en plaindra...