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Par Spica le Mardi 05 décembre 2006, 09:28 - Je pense donc j'écris - Lien permanent
Jean s'étonnait récemment dans quelques commentaires de trouver dans mes billets un message qui lui semblait loin de celui qu'il voyait dans les évangiles. Pourtant de mon côté, je suis le premier à dire que je base mes convictions sur la Bible et seulement sur la Bible. Je lui ai donc promis de répondre de manière plus détaillée à ses questions, et j'espère que ce billet, qui ne sera basé que sur des textes des évangiles, permettra de clarifier ce qui lui semblait assez paradoxal dans ma façon de voir.
Tout d'abord, clarifions ce que l'on entend par le "message des évangiles" : les quatre évangiles que contient la Bible racontent la vie de Jésus sur Terre, de sa naissance à son retour au ciel, en passant par sa crucifixion et sa résurrection. Le message des évangiles, c'est donc l'enseignement que Christ nous a laissé au travers de ses paroles et de sa vie, tels que rapportés dans ces quatre livres. Toute la Bible va dans le même sens, et j'aurais pu prendre des versets dans l'ancien comme dans le nouveau testament pour présenter ce message, mais j'ai choisi de me limiter volontairement ici aux quatre évangiles.
Pour résumer ce message, je citerai donc simplement ces paroles de Jésus dans Matthieu 22:37-40 :
Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
C'est donc au travers de ces deux commandements que Jésus a résumé non seulement son message mais aussi la Bible dans son ensemble. Ces deux préceptes couvrent les deux aspects de son message : celui lié à nos relations humaines, et celui lié à notre relation avec Dieu.
Commençons par le second commandement : "tu aimeras ton prochain comme toi-même." Il est suffisant pour cadrer 99% de nos relations humaines. Dans le cadre de ce commandement, Jésus a appelé ses auditeurs à faire preuve d'amour, de pardon, de respect les uns envers les autres. Il l'a notamment illustré avec l'histoire du bon Samaritain (Luc 10:30-35) : dans cette parabole, un Samaritain est le seul homme à porter secours à un Juif qui a été agressé et laissé pour mort, alors que Juifs et Samaritains, à l'époque, ne s'entendaient pas (Jean 4:9). Malgré la discorde et le mépris réciproque qui régnaient entre leur deux peuples, cet homme a choisi de faire preuve de compassion, contrairement aux deux Juifs religieux qui étaient passés avant lui devant le mourant.
A de nombreuses occasions, Jésus exhorte donc de la même manière à aimer les autres, en dépit des circonstances et au-delà des simples affinités. Dans Luc 6:27-31, il souligne que cet amour doit s'étendre à tous, y compris ses propres ennemis, et se traduire dans les actes :
Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez: Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent.
Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique. Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux.
Jésus a aussi insisté sur l'importance du pardon. Ce n'est pas à nous de condamner les autres, car nous ne sommes pas meilleurs qu'eux. Dans Matthieu 7:1-5, il dit :
Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère.
On voit encore dans Matthieu 18:21-22 :
Pierre s’approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ?
Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois.
Voilà de manière synthétique l'enseignement de Jésus concernant les relations des hommes entre eux. Maintenant, il ne faut pas oublier le deuxième aspect de son message : celui qui touche à notre relation avec Dieu.
Sur ce point-là, le commandement cité plus haut est essentiel : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. Pour Jésus, c'est le premier et le plus grand de tous les commandements.
Mais c'est aussi celui qui a le plus été négligé, voire même oublié. Pourtant, les conséquences sont tragiques. A ceux qui ne respectent pas la loi de Dieu et marchent dans le péché, Jésus n'a pas peur de parler de la condamnation qui les attend. Dans Marc 9:43-48 par exemple, il dit ceci :
Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le ; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n’ayant qu’un oeil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne, où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point.
Dans Matthieu 13:47-50, Jésus souligne que les hommes auront des comptes à rendre à Dieu, qui séparera les "justes" d'avec les "méchants" :
Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce. Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent ; et, après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Ceux qui limitent Jésus à la première partie de son message ont du mal à accepter qu'il puisse se montrer aussi sévère à ce niveau. C'était déjà le cas des disciples qui avait fini par conclure, dans Marc 10:26-27, qu'aucun homme ne pourrait être sauvé :
Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres : Et qui peut être sauvé ?
Jésus les regarda, et dit: Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à Dieu.
Voilà en fait la clé de cet aspect du message de Christ : tous les hommes sont perdus, car pécheurs devant Dieu, et ne peuvent se racheter. Dieu seul peut les sauver et les pardonner. Est-ce à dire qu'il pardonnera tout le monde ? Les menteurs ? Les voleurs ? Les pédophiles ? Les meurtriers ? La réponse de Jésus est simple. Elle apparaît clairement dans Jean 3:16-18 :
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Un peu plus loin, au verset 36, c'est Jean-Baptiste qui prêche le même message :
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
Au travers de ces quelques versets, Jésus aussi bien que Jean-Baptiste affirment que ce que Dieu désire, ce n'est pas que les hommes soient condamnés, mais qu'ils soient sauvés, et c'est pour cela qu'il a envoyé son fils Jésus-Christ. En mourant sur la croix, il a payé le prix nécessaire au pardon. Les hommes ont donc désormais le choix : soit ils acceptent Jésus-Christ, choisissent de se repentir et de marcher avec Dieu, soit ils décident de continuer dans leur voie de péché. Dans le premier cas, ils pourront bénéficier du pardon acquis par Christ au prix de sa vie. Dans le deuxième, ils refusent délibérément ce pardon et s'exposent par conséquent à la juste condamnation de Dieu.
Voilà pourquoi il nous est rapporté dans Matthieu 4:17 que :
Dès ce moment Jésus commença à prêcher, et à dire: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.
En guise de conclusion, Jean avait tout à fait raison de souligner que l'enseignement du Christ était basé sur l'amour, la compassion et le respect envers les autres. Mais réduire son message à cela, c'est en négliger la moitié et passer sous silence la partie la plus importante, qui est un appel à la repentance, car au jour du jugement, chacun devra rendre compte pour lui-même, et ceux qui auront refusé d'accepter la grâce de Dieu devront faire face à sa condamnation.
Commentaires
Je réagis rarement à tes posts traitant de religion parce que la religion, en règle général, je trouve ça flippant (et trop sérieux :). Cela dit, ne vois dans cette réponse aucun anti-cléricarisme primaire, mon S*cophante est catholique croyant pratiquant (mais évidemment, pas intégriste ;), j'ai trouvé ça bizarre au départ car je trouvais que ça n'allait pas avec le reste de ce qu'il est, mais finalement je trouve ça très bien, ça en fait quelqu'un d'encore plus exceptionnel et surtout de très très humain (même si je pense qu'il le serait également s'il était athé ou agnostique ou quoi que ce soit d'autre).
Bref, de mon côté, même si j'ai été baptisée catho, tu l'auras compris, je me suis bien vite éloignée de la religion (si l'on peut considérer que j'en ai été proche un jour, ce qui n'est pas gagné), pour des milliards de raisons qui ont été évoquées bien des fois par des gens éminament plus intelligents et cultivés que moi...
Tout ça pour soulever ce que je pense être un paradoxe dans les choses que tu évoques (comme j'en vois souvent dans ce domaine d'ailleurs), mais peut-être (sans doute) as tu une explication (enfin, toi ou la Bible d'ailleurs) auquel cas, je serais ravie de l'entendre et éventuellement d'en débattre, parce que les opinions qui divergent, c'est toujours intéressant
Outre le fait que ces "consignes" me paraissent très saines (même si un peu difficiles à appliquer d'un point de vue psychosocial
=> Si je suis le raisonnement "fais aux autres ce que tu voudrais qu'on te fasse" + "il faut pardonner aux autres quoi qu'il fasse" (même les pires connards), pourquoi Dieu ne pardonnerait-il pas au non croyant d'être non croyant et même aux "pêcheurs" de pécher? (ou peut-être tout simplement d'avoir un libre arbitre LE libre arbitre, qui, si je suis bien l'histoire depuis le départ, il lui a lui-même donné...)?
En fait, ce que je n'aime pas du tout dans ce raisonnement, c'est que dans ces conditions, la foi loin d'être un moyen de s'élever spirituellement, devient un moyen d'arriver à ses fins (accéder au paradis). En gros, tout fonctionne sur le principe du bâton et de la carotte voire même de la menace et de la peur. A mon humble niveau, je considère que cette foi là, même si elle obtient les résultats escomptés (les gens évitent de se comporter "comme des connards" les uns envers les autres) n'a strictement aucune valeur, elle devient utilitaire et du coup, ça devient beaucoup moins sain que ça en avait l'air... sa fonction n'est plus qu'un garde fou pour éviter que le monde parte trop en vrille (et on voit que ça ne marche pas si bien que ça puisque le fait est que le monde part en vrille quand même)...
Enfin voilà, je ne cherche absolument pas à te froisser parce que je sais que la religion est importante pour toi et je respecte vraiment cela mais je me permet cette observation parce que c'est un aspect de la "foi" qui m'énerve, "Dieu n'aime pas les tièdes" paraît-il...
Ne t'inquiète pas, j'aime bien pouvoir débattre justement, et tu ne m'as pas du tout froissé. Bon, là, je suis un peu en plein rush (cf. le post du jour...), mais je vais essayer de te répondre rapidement...
Bon, alors une réponse un peu plus détaillée... Tout d'abord, faut pas t'excuser de ne pas partager mon opinion et mes convictions. Tu en as parfaitement le droit.
Maintenant, voyons tes questions : Pourquoi Dieu doit-il nous juger ? Parce qu'il est juste. Pourquoi ne supporte-t-on pas l'idée que Dieu puisse nous juger selon la loi qu'il nous a donnée, alors qu'on est choqué lorsque, dans notre société, des gens s'en sortent devant un tribunal alors qu'ils sont coupables ? Peut-être parce que là, on est dans le rôle de l'accusé ? En tout cas, de la même manière que nous exigeons que la justice soit rendue sur Terre, Dieu doit rendre la justice dans les cieux.
Ensuite, dire que Dieu ne pardonne pas, c'est une vision déformée. Dieu nous offre la possibilité d'être pardonnés, et ça lui a couté ce qu'il avait de plus précieux. Libre à nous de l'accepter ou non. Maintenant, si l'on refuse volontairement, on ne peut pas le considérer responsable.
Maintenant pourquoi devons-nous pardoner ? Pour plusieurs raisons :
Maintenant, pour ce qui est de la carotte et du bâton, l'enfer et le paradis, ce n'est qu'une partie du message de la Bible. Une mise en garde et une promesse sur ce qui nous attend après cette vie. Mais la façon dont nous nous comportons vis-à-vis des autres aujourd'hui ne sert pas à "gagner le paradis." Le pardon de Dieu, on ne l'obtient que par grâce, pas par nos mérites. Ce qui nous pousse à suivre les conseils de Dieu, c'est l'amour. L'amour pour lui, et la reconnaissance, parce qu'il nous a pardonnés. L'amour pour ceux qui nous entourent.
Et la où la foi entre en jeu, c'est dans le fait que lorsqu'on choisit de faire la paix avec Dieu et de lui donner sa vie, il transforme nos coeurs. Il nous aide à avoir un coeur qui ressemble de plus en plus au sien, un coeur qui saura faire preuve d'amour, d'humilité, de compassion, etc.
Voilà, j'espère que ça répond un peu plus à ta question...
"Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents."
Il y a une contradiction gigantesque entre tout ce qui précède ces lignes et ces phrases qui me choquent .
D'une part , les Evangiles ne sont pas la voix de Jésus directe , ils ont été écrits des dizaines d'années après sa mise en croix . Des versions d'évangiles très nombreuses ont circulé le premier siecle . Toutes un peu différentes . Voir les exemplaires découverts récement . Celles qui nous sont parvenues sont celles choisies par une des sections , j'ai envie de dire "sectes " de l'époque qui se disputaient la suprématie ,celle qui s'est imposée . Le concile de Nicée est passé plus tard donnant sa part de compromis , donc de modifications . D'autre part , Jésus vivait dans une société juive , profondément imprégnée du respect de la loi juive . Jésus s'adressait le plus souvent à des personnes dont les habitudes , les références culturelles étaient l'Ancien testament , livre destiné à une société sortant de l'age du bronze . Il utilisait donc des images qui seraient comprises par les gens de son époque .
Mais ....Jésus a dit aussi : (Je cite de mémoire , vous trouverez facilement la référence précise ) : " Si votre justice (être Juste selon l'Ancien Testament ) ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens , vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux ."
Comme je l'écrivais dans mon dernier mot , n'oublions pas que les scribes et les pharisiens n'étaient pas des voyous , au contraire , ils étaient l'équivalent des évèques , des cardinaux ,du pape , des gens instruits de l'époque .
SI VOTRE JUSTICE NE DEPASSE PAS CELLE DES SCRIBES ET DES PHARISIENS .....
Le Christ donne un message révolutionnaire pour son époque , message dont vous avez dans la première partie de votre note relevé les parties les plus importantes .
Comment imaginer qu'un Christ qui enseigne l'AMOUR , le pardon , l'humilité , pourrait condamner à la douleur éternelle des hommes que nous , pauvres humains ignorants , bêtes à coté de Dieu , nous ne condamnerions pas à une peine pareille ! Dieu ne peut que nous donner le bon exemple et ne peut se conduire comme le ferait un homme barbare et primitif . Dieu est Amour ou bien n'existe pas . L'enfer ....une invention pour faire peur à ceux qui ne veulent pas se soumettre ! Les habitants de l'âge du bronze avaient besoin d'images fortes ! L'idée d'un enfer avait de quoi les impressionner .!!! Mais le Christ !!!!!
A mon avis, c'est là que se situe la source de notre divergence d'opinion : contrairement à toi, je crois que toute la Bible est la Parole inspirée de Dieu, infaillible et digne de confiance du début à la fin. Voilà pourquoi je ne crois pas que Jésus a simplement utilisé des "fables" pour faire peur aux Juifs, mais bien au contraire qu'il leur a annoncé clairement ce qui les attendait après la mort.
Encore moi , ! Pardonnez ma curiosité , excusez moi si ma question vous gène : je n'ai pas lu tous vos articles , et je n'ai pas encore trouvé quelle est votre religion. Oui, j'ai compris que le Christ est votre - une des votres - référence (s) avec l'ancien testament . Mais plusieurs religions , catholiques , protestants , anglicans , évangélistes , témoins de géhovas ...ont des références semblables . Si ma question vous gène , pardonnez moi et oubliez la . Je vous souhaite un bon dimanche !
Faut pas avoir peur de demander, ça ne me gène pas... Donc pour répondre à ta question, je fréquente une église évangélique.
Oh je tombe sur cet article aujourd'hui, peu après notre brève mais intéressante discussion sur "le" commandement du christianisme (s'il doit en exister un seul lol)
J'ai retrouvé la phrase à laquelle je faisais allusion, elle est dans "Jean", "13 : 34-35" me renseignent-on sur le net... (oui je connais très mal ma Bible, ce qui souvent un défaut chez les cathos, mea culpa). Cette phrase me semble très importante pour comprendre le message du Christ : "aimez-vous comme je vous ai aimé" et elle permet de relier les deux commandements donnés chez Matthieu que tu as analysé.
Effectivement, il y a un lien, ce qui explique pourquoi je tiens à ce qu'on garde les deux...
Quant à l'enfer, je ne crois pas à son existence "imagée" mais plutôt à un refus délibéré de l'homme de croire en Dieu lors du Jugement Dernier, qui le condamne à vivre loin de Dieu dans les ténèbres. Ce qui à mon avis est bien pire que d'être rôti.
Pour l'enfer, la Bible donne toutes sortes de métaphores, et je ne sais pas vraiment à quoi ça ressemblera. Tout ce que je sais, c'est que quoi qu'on puisse imaginer, c'est pire.
Enfin bref, billet très intéressant, je vais lire les deux autres donnés en lien ^^
Bonne lecture (même si je ne vois pas de quels liens tu parles).