Le covoiturage, ça a des avantages. Notamment lorsque tu dois te rendre dans le centre ville. Parce que vu la facilité pour se garer en ville, t'es bien content de ne devoir chercher qu'une place pour toi et tes potes plutôt qu'une chacun. Et c'était le cas hier soir, en allant au resto avec les collègues.

Par contre, ça a aussi un inconvénient : t'es dépendant de tes compagnons de route... Et c'était aussi le cas hier soir, au resto avec les collègues. Pour ne pas se prendre la tête dans le centre, on est monté à trois dans une voiture. Mais le problème, c'est que j'étais aussi coincé au moment de repartir...

Et forcément, c'est pas sur le moment que tu t'en rends compte. Au début, c'est nickel. Le resto est cool, assez cozy, ambiance feutrée, avec une musique de fond assez calme, plutôt jazzy. Et puis au fur et à mesure que la soirée avance, le niveau sonore augmente et la luminosité diminue. A l'étage en dessous, tu vois que le grand espace vide du début s'est transformé en piste de danse et les haut-parleurs discrets à ton arrivée sont en train de cracher comme des malades un mélange de bons vieux tubes disco et de soupe techno.

Et là, tu commences à te dire (bon, ok, peut-être pas toi, mais moi, oui) si les collègues veulent rester un peu tard, y'aura pas vraiment moyen d'esquiver. Et effectivement, une fois le repas terminé, quelques autres collègues ont débarqué à leur tour, et on les a rejoint en bas. Et c'est pas que j'avais pas envie de passer un peu de temps avec eux, mais bon, là, c'était pas les meilleures conditions de mon point de vue. Avec les enceintes qui cogne assez fort pour filer des palpitations à un éléphant, ça facilite pas les discussions. Et les éclairs des stroboscopes suffisent pas toujours à bien discerner les visages au milieu de la fumée des cigarettes (ok, j'exagère un peu là, mais bonjour les odeurs qui restent sur les vêtements...). Par contre, vive la journée de la femme. Parce que d'après le boss, passé 22h, ça devient un peu chaud ce qui passe sur l'écran géant d'habitude. Là, pour le coup, on a juste eu droit aux pubs des sponsors de la soirée en boucle (coiffeur, lunettes, tupperware...). C'est déjà ça de gagné.

Tout ça pour dire qu'avec tous mes vices, je fais un peu extraterrestre dans ce genre de situations :

- Tu veux boire quelque chose ?
- Non, c'est bon, merci.
- Tu veux une cigarette ?
- Non merci.
- Tu veux du sexe ?
- Euh... non. 8-O
- Un rail de coke alors ?
- Non plus...

La prochaine fois, je prends ma voiture pour filer aussitôt après le dessert. Obligé.[1]

Notes

[1] Par contre, pour le Toulouse Carnet ce soir, si y'a quelqu'un du côté de Colomiers qui a besoin d'un chauffeur ou qui veut pas prendre sa voiture, n"hésitez pas. Là, je sais que je risque rien... ;-)