Parfois, à la ville, il fait gris. Le ciel est encombré, la pluie prête à se déverser au prochain coup de vent. Et un optimiste vous annonce que là-bas, par delà des montagnes, le soleil brille. Alors on tente sa chance. Le groupe se précipite dans les voitures, et on file là-bas, au sud, là où le climat est paraît-il meilleur.

Près de l'étang d'Izourd

Et c'est le cas. Passé un certain tunnel, que les nuages n'ont pas su traverser, le ciel est clair, dégagé. Et sous un soleil radieux comme un jour d'été sous les tropiques, on attaque l'ascension.

Cascade

Après les petits sentiers sous les arbres, il faut monter à découvert. Plus on monte, et plus il semble faire chaud. Chaque centimètre carré de peau exposé subit les rayons incandescents de la fin de matinée. Les randonneurs grillent sur place, qui un nez, qui une oreille, une nuque ou un bras...

Sommets enneigés

Mais les paysages en valent le coup. Là-bas, tout est neuf et tout est sauvage l'homme est déjà passé, il y a laissé sa marque, mais la nature reste maîtresse.

Etang d'Izourd

Et lorsqu'on atteint le point de bivouac, le décor est somptueux. L'eau en contrebas, les sommets enneigés au-dessus... Pique-nique pour tout le monde !

Etang d'Izourd

Presque de quoi donner envie d'aller piquer une tête, mais la température suffit à dissuader les plus téméraires. On n'y mettra pas plus que les mains ou les pieds.

Etang d'Izourd

C'était l'étang d'Izourd, au milieu des Pyrénées ariégeoises. Un de ces petits coins de paradis seulement connus de ceux qui ont des pieds et l'envie de les utiliser.