Ah ils ont rigolé en me voyant chausser mes chaussures de rando, alors qu'ils étaient tous en baskets. Et puis ils ont regretté plus tard de devoir les jeter une fois rentré. Ils ont rigolé de savoir que j'avais des abricots secs dans mon sac, mais ils ne leur a pas fallu 5 minutes pour vider la poche lorsque je l'ai sortie pendant une pause. Ils ont rigolé en me voyant attraper mon bâton de rando, mais à la fin de la journée, ils cherchaient tous le moindre bout de bois sur lequel s'appuyer en marchant. Ils ont rigolé en voyant la taille de mon sac à dos et tout ce qu'il contenait, mais ils ont finalement été bien content que je sois bien équipé.

Etang de Balbonne

C'est vrai que la route avait été longue depuis Toulouse. 2h30 pour venir, et tous ces lacets pour terminer... Et puis ces kilomètres de route forestière qui n'a de route que le nom, et pour laquelle il aurait plutôt fallu un 4x4... Mais bon, on y était, prêts à attaquer. Et sans hésiter, on a franchi le petit pont et suivi le marquage jaune.

Direction les étangs des Rabassolles, le vert, le bleu et le noir. Une petite ballade balade, avec tout juste 300m de dénivelé. Juste ce qu'il faut pour un groupe hétéroclite comme le nôtre. Et puis très vite, dès qu'il a fallu commencer à monter, j'ai entendu les premières plaintes. Mais en arrivant au lac, tout le monde les avait oubliées.

Le ciel était assez couvert, et le soleil ne s'est que brièvement montré entre les nuages, mais le panorama suffisait. Par contre, sur les trois lacs, on n'en a trouvé que deux. Ou du moins j'ai bien trouvé quelque chose qu'on aurait pu considérer comme le troisième, mais qui ressemblait plus à un vague marécage qu'à un étang. Le manque de neige cet hiver, je suppose.

Et puis on est redescendus. Et on a appris qu'on n'était pas partis sur la bonne randonnée. L'étang principal qu'on avait vu, ce n'était pas l'étang vert des Rabassolles, mais l'étang de Balbonne. Voilà pourquoi on n'avait pas trouvé le troisième...

Comme quoi, avoir une carte, parfois, ça peut servir.