Depuis vendredi soir, le festival Rio Loco bat son plein, et Toulouse vit au rythme des sons latinos. Et cette année, comme j'habite officiellement dans l'enceinte de la ville rose, j'ai eu droit à un aperçu du programme via Capitole Infos, le périodique municipal indispensable pour savoir ce qui se passe de kiffant à pas rater dans ta ville et accessoirement les victoires remportées par le comité de ton quartier dans leur lutte contre l'invasion des géraniums grimpants[1]...

El Sargento

Et entre autres, j'avais repéré un petit concert gratuit de Sergent Garcia au Lac de la Reynerie. Enfin "petit", façon de parler. Parce que c'était plutôt du gros son, le son de la Habanna, qui te fait regretter de pas vivre à Cuba. Personnellement, j'aime beaucoup le style salsa-muffin du Sargento, même si je n'ai qu'un vieil album à la maison.

Batterie

Donc avec ce concert, j'ai pu entendre les versions live d'un certain nombre de morceaux de l'époque comme Amor pa mi, Que palique, l'explosif Oye mi bomba ou le tube Acabar mal, mais aussi découvrir plein de morceaux plus récents comme Si solo fuera yo un pajaro ou Yo me voy pa' la cumbia du dernier album Mascaras. Et pour la peine, j'ai pas été déçu. Je crois qu'il va falloir que j'ajoute quelques albums dans ma CDthèque pour rattraper le retard accumulé depuis le célèbre Un poquito quema'o[2].

El Sargento a la guitara

Seul hic finalement, la place était bondée (ça se comprend) ! Heureusement, il n'y avait pas tant de monde que ça sur les côtés de la scène, le public se massant principalement en plein milieu. Ce qui nous a laissé tout le loisir d'explorer à fond le concept de photos des musiciens de dos... Et puis un peu de face aussi quand même, parce qu'encore une fois, les gens sont tout gentils quand ils te voient avec gros appareil dans les mains et ils te laissent passer pour prendre quelques photos des visages. Ou alors ils étaient juste gentils avec tout le monde ?

El Sargento

Bref, on a mitraillé, et on a même eu droit d'accéder derrière les barrières un moment, pour être plus proche de la scène pour prendre des photos. Un des responsables a autorisé quelques personnes à passer chacun leur tour devant la scène pendant les rappels. Mais une minute chrono chacun, pas plus. Sauf que comme je suis trop chanceux, en gros, j'ai à peine pris la première photo que la chanson se terminait et les lumières s'éteignaient. Le gars me faisait signe de mitrailler, façon "vas-y mon gars, le chrono tourne"[3], et m'a demandé de ressortir alors que la deuxième chanson commençait à peine sans vrai éclairage...

Choriste

Bilan : j'ai pu prendre que deux ou trois photos, même pas nettes. Il aurait voulu me frustrer volontairement, il pouvait difficilement faire mieux. Mais bon, je me suis consolé avec la qualité du concert. Un gros régal, avec des musiciens plus que talentueux (je vous raconte pas le batteur...). Et puis c'était aussi l'occasion de rencontrer Galileo, un des plus talentueux photoblogueurs de la ville (enfin mon préféré en tous cas...).

Cuivres

Voilà pour cette fois. Mais on va remettre le couvert très vite : cette semaine s'annonce riche en concerts ! Prochaines étapes Rio Loco (pour moi en tous cas) : mercredi soir, puis dimanche soir pour deux concerts à chaque fois à la Prairie des filtres[4]. Avis aux amateurs...

Ensembles

Notes

[1] Non, je suis pas jardinier, et je sais même pas si ça existe, les géraniums grimpants, alors pas de commentaire, pliz'...

[2] Lacune comblée avec deux albums trouvés après d'interminables recherches au rayon... rock français ! Non mais j'vous jure...

[3] Et je pensais très fort : "c'est ça, t'es malin... Y'a pas de lumière, comment je fais pour shooter ?"

[4] Il y en a quatre dans la journée, mais ce sont les deux de la soirée qui m'intéressent.