Fête nationale
Par Spica le Lundi 16 juillet 2007, 09:21 - Mon livre d'images - Lien permanent
Vous connaissez Joe Strummer ? Moi non plus. Enfin jusqu'à samedi dernier. Maintenant, je sais que c'était le leader des Clash. J'ai découvert le bonhomme en allant voir "Joe Strummer : The future is unwritten" à l'Utopia. Oui, je sais, c'était pas un temps à s'enfermer dans une salle obscure, surtout que l'été est déjà terminé. Mais bon, en même temps, j'avais pas grand chose d'autre de prévu pour occuper la journée, et j'avais eu la flemme de me lever assez tôt pour aller faire quelques photos au défilé du 14 juillet[1]. Bref, Kmille vous détaille mieux que moi ce que racontait ce film-documentaire.
Quoi qu'il en soit, la suite de l'après-midi ne fut pas beaucoup plus productive. Assis en terrasse d'un café avec Aleske, Brol et Kmille, nous avons discuté de tout et de rien pendant un bon moment. Un vrai Toulouse Carnet en effectif réduit. On a encore débattu de tellement de sujets que je serais incapable de tout ressituer.
C'est pas que j'ai une mémoire de poisson rouge invisble (et aveugle par la force des choses)[2], mais bon, je ne veux pas embarrasser qui que ce soit. Donc je ne parlerai pas de celui qui consulte son propre blog sur son téléphone portable. Je n'évoquerai pas le manque de tact des comparaisons de certaines de nos charmantes carnetistes toulousaines avec de pacifiques ruminants. Sans compter les nombreux et très fermes (quoique très impolis je trouve) "Ta gueule" qu'on m'a adressés.
Je me contenterai de ronger mon frein, comme d'autre martyrisent leur paille ou la pique à shamallow de leur cocktail. De toutes façons, qui s'intéressent aux perspectives nouvelles qu'ouvrirait la construction de stations de téléportation pour l'allègement du trafic urbain ?
Non, je doute que nos divagations puissent passionner quiconque ne fait pas d'étude de psycho. Par contre, pour ceux que la psychanalyse fascine, il y aurait sûrement matière à réflexion dans tout ce partage d'expériences réelles ou rêvées. Mais soyez prévenus : certains s'y sont essayés, et ils y ont laissé des plumes (c'est fou tout ce qu'on peut tirer d'un dessin d'enfant). Je tairai donc tout cela, et ma bouche restera aussi hermétique que la porte blindée des toilettes d'un certain blogueur au sommeil lourd.
Après ces longues et futiles profondes réfléxions, nous avons repris notre chemin en direction du Pont Neuf pour admirer la grâce des avirons sur la Garonne. Mais l'appel des estomacs s'est fait plus pressant que l'intérêt pour la cause sportive, et c'est d'un pas rapide que nous avons remonté les allées jusqu'à une certaine pizzéria, pour revenir tout aussi prestement nous installer en bord de Garonne avec force victuailles.
Une fois nos estomacs et celui d'un ambulancier bien remplis (le soleil couchant sur la ville rose est propice au partage de pizza avec les inconnus), nous nous sommes agglutinés à la masse des toulousains en poste pour observer le spectacle pyrotechnique gracieusement offert par la municipalité. Malgré le manque de place caractérisé et le peu de soutien évident de mes comparses, j'ai réussi à installer mon appareil et son trépied pour faire quelques clichés. Du vent ? Oui, effectivement, il y en avait. Comment avez-vous deviné ?
Bref, le spectacle, qui a commencé avec peu de retard, était de très bonne qualité, et je dois reconnaître que ce feu d'artifice se démarquait de beaucoup d'autres (il était en tous cas bien plus intéressant que celui de la semaine dernière). Spirales, coeurs et toutes sortes d'autres forme géométriques imbriquées illuminaient le ciel au rythme d'une narration musicale dont on ne retiendra finalement pas grand chose (à part le Ô Toulouse de Nougaro). A en croire Kmille, les jeunes filles devant nous n'étaient d'ailleurs pas si passionnées par l'ensemble (mais je suis sûr qu'elles ne se retournaient que pour se moquer de moi avec mon appareil, quoi qu'elle en dise).
Restait alors à s'extraire de la formidable marée humaine qui a submergé les rues de Toulouse aux abords du fleuve aussitôt le spectacle terminé, épreuve relativement plus compliquée qu'il n'y paraissait. Nous nous finalement installés à nouveau à une terrasse le temps de reprendre nos esprits après toutes ces folles émotions. Ce qui nous a permis de constater une nouvelle fois le caractère peu engageant des serveuses du Carson. D'ailleurs, si vous connaissez des gens qui attendent toujours qu'elles leur rendent la monnaie sur leurs consommations, dites-leurs qu'elle a fini sur notre table, avec leur addition, que nous avons laissées telles quelles.
Commentaires
pourquoi là maintenant là tout de suite je n'arrive pas à me défaire de l'idée que le ruminant incarné en charmante carnétiste, ca pourrait largement être moi...
Rassure-toi, tu n'étais pas du tout concernée !
Vous ne connaissez pas Joe Strummer? Les Clash! Argh! Ces français...
"Les français", c'est un peu exagéré. Je devais être le seul des quatre à ne connaître des Clash que le nom et "Should I stay or should I go"...
Je vois que mon mail a été reçu. Et qu'il amene à reflexion. Je vois aussi que vous avez passé une tres bonne fin de journée. Mais attendez que je vous raconte mon dimanche et vous allez mourir de jalousie!
Vu ton samedi, le dimanche ne pouvait qu'être mieux...
mince ! dire que j'ai renoncé à venir au feu par flemme, privant ainsi ma fille du spectacle. Superbes photos. Bon, pour les pachydermes ruminants, je préfère ne pas savoir !!!
Mais je n'ai jamais parlé de pachydermes ?! :-p
Dingue, je suis à 100% incapable d'écrire autant sur une tranche de vie. C'est pas parce que j'oublie (tout ce qui est raconté était imprimé dans ma mémoire), mais... la filière scientifique du lycée et les études de physique m'ont vraiment amputé de ma petite bosse narrative que j'arrivais à activer au collège et en début de lycée. Enfin je sais pas. Bref, ma gueule ( ).
Et si t'as envie de parler de toi, tiens, cadeau ! Un http://jedigresse.net/blog/index.php?2007/07/18/69-les-sept-non-merveilles-du-monde à propagation exponentielle de base 7 m'a été transmis, je viens d'y répondre, et je dois le propager. Le principe est simple : il faut parler de soi en sept paragraphes, dont on choisit les sujets à sa convenance... Puis refiler le bébé à sept autres bloggers :p (non, pas si t'as envie : c'est un ordre)
On verra si l'envie me prend...
J'allais oublier de parler des photos ! Parmis toutes celles qui sont là, je retiens tout particulièrement la deuxième, la septième, et la huitième, qui sont extrèmement clean et bien cadrées (décidément les photos de feu d'artifice à pose longue il faut que je m'y mette, surtout que j'ai le matos). Les autres sont trop polluées par la fumée, dommage, surtout pour la dernière qui aurait pu être géniale, sans fumée et avec un p'tit crop en bas.
Par contre j'aurais jamais cru que tu publierais la toute première, celle du pont neuf, à cause du gros cramage dans l'ouie du pont (je sais pas si ça s'appelle comme ça mais bon) qui gâche tout :/
Déjà, je les ai toutes recadrées (mon appareil était horizontal, tu te souviens ?), ensuite, pour celle où on voit trop la fumée, c'est volontaire : j'ai retouché les photos en question de manière à mettre la fumée chassée par le vent encore plus en valeur.
Et celle du pont, je la trouve très bien comme ça ! :-p
t'avais un trepied? elles sont super nettes! moi je les merde presque toujours les photos la nuit
Trépied obligatoire (vu que c'est en pose longue avec un déclencheur souple), mise au point faite à l'avance, et ouverture moyenne (f:6 à 8 à peu près pour un ISO 100).