En lisant le post de Princesse Bobo l'autre jour à propos de son dernier week-end, j'ai un peu repensé aux différents déménagements auxquels j'ai participé depuis le début de l'année. Six, en comptant le mien cet hiver. Et à chaque fois, son lot de souvenirs. Chacun son type de galères, chacun ses imprévus, et toujours un gros soulagement à la fin de la journée, lorsqu'on se dit que tout est enfin fini (à part pour le mien, puisqu'il me restait encore tout le déballage, bien évidemment).

Au final, je me souviendrai :

  • du vieux buffet de deux mètres de long qu'on m'avait donné, qu'on ne pouvait sortir de l'appart' qu'à la verticale après avoir démonté les pieds, et avec lequel je me suis à moitié bloqué le dos la veille de mon déménagement officiel (du bon vieux meuble bien massif avec lequel faut descendre deux étages, pivoter en bas de l'escalier, etc.) ;
  • des galères de clés, schéma que j'ai tendance à reproduire d'une manière ou d'une autre à chaque déménagement ;
  • de ce réflexe commun aux batteurs (enfin on est au moins deux à l'avoir fait) de déménager leur instrument eux-même la veille, juste par précaution ;
  • du sommier deux places qui ne passaient absolument pas dans l'escalier en colimasson d'un copain (où l'on se pose des questions sur le bon sens des architectes qui conçoivent ce genre de duplex avec les chambres à l'étage... surtout quand on voit le reste de l'organisation de sa résidence) ;
  • de cet autre lit qu'il a fallu descendre par un balcon parce que l'escalier, une fois encore, ne permettait pas le passage ;
  • des meubles qui tombent un peu en ruines et qui ne survivent parfois pas à un voyage de plus ;
  • des matelas, canapés et autre mobilier qu'il faut protéger et amener rapidement au camion pour qu'ils ne s'abiment pas sous la pluie ;
  • des fauteuils ou canapés en cuir qu'il ne faut absolument pas frotter aux murs, même si on n'a pas la place pour passer ;
  • de cette satisfaction en pensant que les heures passées à jouer à Tétris, Columns et autres Puzzle Bubble n'étaient finalement pas totalement perdues, vu comment on a réussi à remplir le camion ;
  • des barbecues, pizzas et autres victuailles qu'on savoure d'autant plus qu'on a quelques heures de travail dans les bras...

Que des bons souvenirs, je vous dis...