Depuis que l'on a abandonné le Bijou cet été, les Toulouse Carnets se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque fois différents, on a eu droit aux pique-niques puis à de nouvelles idées de restos. Cette fois-ci, ça s'est passé à la Crêperie du Taur. Arrivé en retard comme à mon habitude (un simple quart d'heure toulousain que je mettrais volontiers, quoiqu'à tort, sur le dos du métro ou des difficultés de circulations dans le centre ville), j'ai tout de suite remarqué un clivage assez particulier : parmi les douze présents, on pouvait nettement voir une répartition très inégale entre hommes et femmes. Seuls Flo et Lo Grelh avaient joué les rebelles en s'installant respectivement du côté des gars pour la première et du côté des dames pour le second. En bon anti-conformiste, j'ai rejoint Alain aux côtés des drôles de dames blogueuses : Enn' l'adolescente, dite la Patronne, l'adorable Honey, dite la Bergère et la ravissante Samantdi, dite la Chevrette, qui a d'ailleurs reçu les compliments de toute la tablée pour son charme naturel, digne de celui de Catherine Deneuve (mais en mieux).

Après réflexion, j'ai compris que la répartition irrégulière des participants répondait en réalité à un autre critère : geeks et autres informaticiens d'un côté, et simple mortels de l'autre. Mais j'étais quand même du mauvais côté. Qu'importe, je me satisfait pleinement de la compagnie des charmantes carnétistes toulousaines. J'étais donc entouré de Lo Grelh et d'Enn', et suivaient ensuite Samantdi, Honey, Mido, Myrtille. Du côté des geeks, on pouvait compter Da Scritch, Tarval', Wizmaster, Zeubeubeu, Flo et Brol. Manquaient à l'appel notre chère Kheyliana pour laquelle nous avons tous eu une petite pensée, ainsi que Nuits de Chine et Littlefrench qui se sont probablement perdus dans les petites rues du centre ville, sans téléphone pour nous prévenir ou nous demander de venir les chercher.

Encore une fois, les discussions ont été suffisamment éclectiques pour permettre à chacun d'ajouter son grain de sel. Et même si je n'ai pas suivi ce qui se disait à l'autre bout de la table, j'ai retenu que de notre côté, on a parlé de pèlerinages et de folklore catholique, de photos ou encore des mots maladroits mais attendrissants des élèves de Samantdi ou de la fille d'Enn'. On a évoqué les potins people et les manœuvres tordues, voire malhonnêtes, des opérateurs téléphoniques, ainsi que de nombreux autres sujets.

Puis est venu le moment de quitter les lieux. Certains se sont éclipsés rapidement parce qu'on les attendaient ailleurs, le reste s'est séparé en deux groupes qui sont partis chacun de leur côté. A six, nous avons pris la direction du Capitole où Samantdi nous a abandonnés, et c'est au bord de la Garonne que j'ai salué Enn', Myrtille, Mido et Tarval' pour regagner ma voiture et rentrer taper ce compte-rendu.