Pfiou... Cette semaine de concerts est terminée. Une semaine extra, mais il y aurait tellement à raconter que je crois que je vais me garder ça pour plus tard. Là, en ce moment, je suis en train de lutter pour repasser du mode vacances au mode boulot, et de toute évidence, c'est pas gagné. En plus, j'ai laissé la voiture au garage pour une vidange vendredi, pour finalement m'en voir privé jusqu'à demain. Et ça, ça avait de quoi me faire râler.

Tout d'abord parce que j'avais appelé environ trois semaines avant pour réserver un créneau pour mardi dernier. Vu que j'avais la semaine de congé, je préférais faire ça en début de semaine pour être tranquille ensuite. Et le garagiste, sûr de lui, de me dire de simplement rappeler une semaine à l'avance, ça serait largement suffisant. Ce que j'ai fait. Pour m'entendre dire qu'il ne restait plus de place pour la semaine en question. Ou à la rigueur peut-être en fin de semaine. Déjà, ça part bien...

Bref, je n'avais plus trop le choix, donc va pour le vendredi. Vidange et plaquettes de frein à faire. Le vendredi, je fais l'effort de me lever tôt pour leur amener la voiture à la première heure, et je retourne finir ma nuit. Vers 11h, premier coup de fil :

"Vous voudriez pas qu'on vous change les disques aussi pour la peine... bla bla bla
- Occupez-vous des plaquettes, ça suffira."

16h30, deuxième coup de fil :

"On a un problème avec votre voiture... bla bla bla... vous pouvez passer ?"

Je vais au garage, et on m'explique que ceci na va pas, le pas de vis est foiré, le bidule tourne dans le vide, etc. Et en conclusion, désolé, mais dans l'état, on peut pas remonter les freins, et donc on peut pas laisser sortir votre voiture comme ça. Dans le genre chantage, c'est pas mal : ils ont la voiture en otage, et je peux pas la reprendre sans leur faire faire la réparation qu'ils veulent faire. Ca ne me plait pas, mais je n'ai pas le choix. Et puis surtout, je me retrouve sans voiture jusqu'à mardi au bas mot. Et ils ont attendu la fin de l'après-midi pour me prévenir alors qu'ils avait commencé à regarder les freins le matin à en juger par leur premier coup de fil (vous comprenez, on a commandé les plaquettes ce matin, et on vient de les recevoir, c'est pour ça qu'on vous a pas prévenu avant).

Bilan : j'ai du me faire véhiculer tout le week-end, et ce matin, il a fallu sortir le vélo pour aller bosser. Et croyez-moi, c'est pas parce qu'il fait beau qu'on a chaud, en vélo à 9h le matin. Au moins, ça rassure sur le fait qu'on n'est pas encore vraiment en été. "En avril, ne te découvre pas d'un fil..." vous connaissez ?

Bref, à part ça et le fait qu'un chauffard a essayé de me dépasser et m'a presque renversé sur un rond-point parce que je sortais pas au même endroit que lui (et pourtant, je tendais bien le bras pour signaler que je continuais à tourner), pour ensuite me klaxonner et m'expliquer le fond de sa pensée à coup de grand gestes derrière son volant, tout va bien. Enfin comme un lundi, quoi. Un lundi de retour de congés.