Jusqu'à présent, je n'avais jamais été déçu par un des concerts du Mandala. Et rassurez-vous, c'est toujours vrai aujourd'hui.

Hier soir, c'était donc Dounshaq qui y passait. Un groupe "funk & hop" d'après l'affiche. Un groupe qui envoie grave du son d'après mes oreilles.

Le nom n'est pas usurpé, ça claque bien et c'est pas pour rien que le Mandala avait viré presque toutes les tables pour une fois : il fallait bien un peu de place pour permettre au public de profiter à fond du groove.

Pour moi, ce que je retiendrai de Dounshaq, c'est déjà un chanteur complètement déjanté, qui soigne son look d'une manière plutôt non-conventionnelle...

Et puis il y avait le Fat Funk Jean, parce que toute la team des Fat Funk Horns n'était pas là. Un sax au lieu des trois "cuivres"^[1], mais qui maîtrisait son affaire. D'ailleurs, la seule Cry Baby que j'ai vue sur scène, c'est lui qui l'avait. Comme quoi, y'a pas que le chanteur qui est pas très conventionnel...

Et le batteur ne cherchait pas le conformisme non plus, avec son set quatre fûts à un tom basse et deux caisses claires. Mais comme on dit toujours, c'est pas la taille qui compte^[2], c'est de savoir s'en servir.

Que serait un groupe de funk sans un bon guitariste ? Sans Cry Baby, mais avec ses cousines et quelques autres membres de la famille, celui-là a fait un boulot génial.

Le bassiste avait beau se cacher derrière lui, il m'a aussi carrément accroché. Pas seulement à cause de son T-Shirt qui m'a bien fait rire, mais surtout pour son jeu qui groovait comme c'est pas permis.

Et le pianiste avait des sons sorti de je ne sais où, des efets venus tout droits des plus grandes heures du funk et des instruments de légende.

Je pourrais encore aligner de nombreuses qualités du groupes, mais je crois qu'au point où on en est, le mieux, c'est encore d'aller voir leur myspace pour écouter quelques extraits et de surveiller leurs prochaines dates pour ne pas les rater, parce que c'est mille fois plus kiffant en live !