1000 bornes"Bouchon à 1 km"

Espèces de petits rigolos... CA FAIT DEJA CINQ KILOMETRES QUE J'AVANCE PAS ! :-C

Enfin, ça passera pour cette fois. J'ai déjà expliqué le concept de la distorsion temporelle associé aux départs anticipés, celle qui rallonge ton temmps de trajet de manière inversement proportionnelle à l'avance que tu as prise. Et puis c'est pas le pauvre Suzuki Wagon R que m'a prêté le garagiste qui va me remonter le moral, surtout avec l'avance que je vais devoir faire. Parce que oui, je viens de laisser la voiture au garage. Pour ceux qui n'étaient pas au courant, j'ai eu un petit accrochage récemment. Et je peux pas prétexter que c'est une longue histoire pour ne pas la raconter.

En fait, ça se résume en peu de mots : feu rouge, je m'arrête, elle s'arrête, elle s'arrête pas, boum, re-boum...

Pour faire un peu plus détaillé (puisque je vois que tout le monde ne suit pas) : je m'arrête à un feu rouge et la voiture derrière moi fait de même. Mais pas la troisième. Et selon le principe de l'action-réaction, la voiture qui me suit se trouve projetée vers l'avant, comme pour lire ma plaque arrière de plus près. Trop près. Ah, je garderai longtemps gravé dans ma mémoire le visage totalement surpris de cette conductrice dans mon rétroviseur au moment où sa clio bondissait inopinément vers l'avant, tandis qu'un "Et mince..." très poli me traversait l'esprit.

1000 bornesMais bon, passées les premières émotions, personne n'est blessé (enfin, madame B, selon l'appelation officielle du constat, a quand même mal au cou, un pincement dans les cervicales d'après son médecin). Juste un peu de tôle froissé. Viennent ensuite les petits tracas de rigueur. Comme le fait qu'aucune des deux conductrices n'avait de constat. Etant le seul à en avoir un (faut que j'en redemande un à mon assurance, tiens...), conductrice C s'est retrouvée à arrêter les voitures pour quémander un formulaire homologué. Et pour simplifier les choses, la dame sandwich (comprenez celle qui s'est retrouvée entre la voiture impétueuse de C et la mienne, donc madame B) n'avait pas ses papiers (pas bieeeen...). Il a donc fallu se revoir le lendemain pour terminer le constat avec joli dessin 3D, perspective cavalière et récit circonstancié.

Tout ça pour dire qu'avec trois égratignures sur mon pare-choc arrière, je me retrouve obligé de laisser la voiture chez Mr Mécano pour deux jours. 300 euros minimum qu'il a dit... Bon, c'est l'assurance qui paye, donc je m'en fiche... Sauf que je savais bien que qu'on aurait mieux fait de pas cocher la case "blessés" pour le mal au cou de madame B. Parce que ça sert de prétexte à l'assurance pour me demander d'avancer la franchise... Qu'il me rembourseront dans les plus brefs délais, je n'en doute pas (j'ai confiance, j'ai confiance).

Donc non, ce qui m'a changé les idées ce matin, ce n'est pas la voiture de remplacement qui vient de m'être confiée (bientôt les retours du banc d'essai), mais plutôt la lecture de nombreux quelques billets sur le blog d'Ohpizob. J'ai du autant rire qu'avec celui de Xiaoje.

En tous cas, c'est affreux, les blogs. Non, je parle pas du mien. Quoi qu'avec ses petites farces, il m'a privé de quelques plusieurs heures que j'aurais bien aimé passer dans mon lit, mais bon, passons... Il continue de grandir alors qu'il est même pas encore en ligne, et y'aura sûrement encore plein de nouveaux posts avant que je puisse faire la manipulation. Donc, non, je ne parle pas du mien, mais des blogs particulièrement savoureux sur lesquels je n'arrête pas de tomber ces derniers temps. C'est affreux, parce que même si ça détend les zygomatiques tout en faisant travailler les abdos (ça compense pour le peu de sport, non ?), on se sent quand même un peu bête à rire tout seul dans son coin au beau milieu de l'open-space.

Faut dire que dans la blogosphère, y'a de sacrés numéros... Comme le zigoto susmentionné. Et mes tout petits désagréments ne sont rien à côté de ses aventures tout à fait épiques... Des fois, on souhaiterait presque tomber dans de grosses galères aussi pour pouvoir raconter le même genre de trucs. Mais finalement, je crois qu'il vaut mieux se contenter de lire celle des autres en rigolant un bon coup.

Mais pourquoi tous les collègues me regardent bizarrement comme ça ? J'ai bien le droit de me marrer tout seul, non ?