Cette année, Noël tombe le 24 octobre... du jamais vu !

Voilà le titre du journal que j'ai trouvé hier soir dans ma boîte aux lettre. Quel scoop ! (Bon, en même temps c'est louche...) Moi qui étais pas prévenu, j'ai pas eu le temps de faire ma lettre au vieux barbu d'acheter tout ce qu'il fallait pour fêter dignement le réveillon ! Et me voilà, donc à passer le réveillon devant mon PC, à taper un billet que je posterai le lendemain sur mon blog, en cogitant que si demain c'est vraiment Noël, ça veut dire que je vais le passer au bureau...

Le RévélateurPas réjouissant tout ça. Heureusement, je suis pas le seul surpris par l'événement. Pris de court, le Père Noël a dû écourter ses vacances aux Bahamas pour tenter malgré tout d'assurer son service annuel. Fini de se dorer la pilule ! Le gars est rentré précipitamment, et avec la chance que j'ai, il aura pas eu le temps de préparer mes paquets. Bon, je vais quand même lui mettre mes chaussons, on sait jamais. Euh... quand on n'a pas de cheminée, on les met où ? Devant le radiateur ?

Quoi qu'il en soit, pris par la curiosité, j'ai quand même ouvert le journal pour découvrir le détail des fameux articles : des conseils décos pour mini-sapins (cette année, la mode est au bonzaï, pour cause de coupe anticipée) et une lettre pré-digérée pré-rédigée pour Santa Claus.

Et là, c'est le drame je fais face à une surprise de taille : "Le Révélateur" (L'info... avant l'info), puisque c'est son nom, s'avère être une vulgaire publicité pour le supermarché du coin. L'ascenseur émotionnel (comme dirait Gad Elmaleh). Horreur ! Trahison ! On s'est moqué de moi ! Là, ça m'a déçu quand même. Et moi qui avais ma carte fidélité en plus.

Mais bon, ça m'a fait rire aussi cette histoire. Si je m'appelais Fred Cavazza, je vous dirais que c'est intéressant de voir comment les principes du marketing viral qu'on trouve dans le monde du Web 2.0 sont transposés dans la vie de tous les jours (pffff... LOL Mais mollo avec lui, il va pas souvent faire les courses, il pouvait pas savoir... hin hin hin).

Enfin, bon, tout ça pour dire que finalement, heureusement qu'il y avait les Nouveaux Epiciers pour me mettre ce faux journal dans la boîte, sinon... j'aurais pas su quoi mettre sur mon blog aujourd'hui !