Excuses publiques
Par Spica le Mercredi 29 novembre 2006, 10:00 - Entre nous - Lien permanent
En publiant ce billet hier, je n'ai pas réfléchit à la façon dont il pourrait être compris. J'étais parti dans un délire sans réaliser que les bêtises que j'écrivais pouvaient choquer certaines personnes. Otir a eu la gentillesse de me le rappeler, et j'ai eu honte aujourd'hui de relire cette note en gardant à l'esprit sa remarque. Je veux donc encore une fois lui présenter toutes mes excuses ; à elle et à tous ceux qui ont pu être offensé. J'avoue que je ne sais pas trop quoi ajouter, de peur de faire une gaffe de plus ou de m'enfoncer davantage.
Aussi j'espère qu'elle me pardonnera et voudra bien oublier à quel point je peux être bête des fois. :-$
Commentaires
Bien sûr que je te pardonne amplement et accepte de grand coeur tes excuses, qui n'avaient pas besoin d'être publiques (ni même privées), je suis contente d'ailleurs que tu aies vu ce qui motivait au fond ma réaction d'humeur dans tes commentaires.
C'est à moi de te présenter des excuses pour n'avoir pas accusé réception de ton message plus tôt, tu auras peut-être noté dans mes propres billets, que juste après t'avoir écrit, mon ordinateur a coulé une bielle, et c'est un peu pourquoi je n'ai pas pu revenir dès que tu as publié cette note pour te dire combien j'avais apprécié.
Mais cela ne m'a pas empêché de penser très exactement à toi, toi que je ne connais pas, parce que la défection brutale de mon ordinateur, qui est aussi une partie de mon gagne-pain, additionnée à la frustration de ne pas pouvoir naviguer les blogues comme j'aime à le faire pour mon loisir, un loisir pas coûteux, si ce n'est en temps, comme tu le fais remarquer dans une note récente, m'ont rappelé le thème même de ce mouvement d'humeur, et j'ai pensé à toi en ces termes, me demandant si j'étais toulousaine, si j'aurais eu l'humour de t'interpeller sur ma mésaventure, et demander conseil sur la marche à suivre pour me faire aider financièrement pour supporter cette perte.
Mais comme tout se passe par écrit, c'est parfois difficile de faire passer les nuances, et éviter les malentendus, et ne pas heurter les susceptibilités, ou toucher des cordes sensibles.
J'essaye toujours de me rappeler que lorsque j'écris je vais être lue avec une toute autre compréhension de ce que j'ai exprimé - et tû. On ne peut pas tout dire, et les émotions sont aussi ce qu'il y a de plus difficile à transmettre. Ecrire - et comme tu le dis aussi délirer ou partager ses délires n'est au départ jamais une agression voulue, et c'est triste lorsque finalement quelqu'un est blessé. Mais c'est parfois inévitable, à vouloir toucher autrui, on touche parfois quelque chose qui fait mal, ce n'est pas de ta faute, et tu n'as pas à te sentir honteux.
En tous cas, j'apprécie ton billet, et t'en remercie chaleureusement.
C'était avec plaisir. Je n'aime pas rester sur des malentendus, et par écrit, c'est très vite fait. Comme tu le fais remarquer, on écrit souvent les choses avec un certain état d'esprit, sans réaliser que la personne qui va lire les choses pourra les percevoir tout à fait différement. Ca m'est arrivé plusieurs fois, soit par email, soit par MSN, de dire des choses et d'être étonné de voir la réaction en face, qui n'était pas du tout celle à laquelle je m'attendais, simplement parce que le ton de ma phrase était mal compris...
Bon courage avec Horion en tout cas...