Bon, c'est pas tout, mais j'ai réalisé hier soir que depuis la rentrée, je me suis plaint de reprendre le boulot, de devoir recommencer à me lever tôt, etc. mais je ne vous ai pas parlé de mes vacances. Et maintenant qu'on commence à se connaître - enfin, vous surtout, vous commencez à me connaître, parce qu'en ce qui me concerne, j'en connais pas beaucoup parmi vous, hein, les petits cachottiers qui lisent en cachette sans laisser de commentaire !? - donc maintenant qu'on commence à se connaître disais-je, on peut tout se dire. Ou presque. Si je garde pas un peu de mystère, vous allez finir par vous lasser.

Donc que dire de ces vacances, à part qu'elles étaient trop courtes ? Qu'elles ont été bien remplies ? Euh, oui et non. Ca dépend des jours en fait. Tout a commencé un petit matin de printemps le 21 décembre, fameux soir où je suis parti en congé. Une semaine et demie de détente congés, parce que les fêtes, c'est pas de tout repos.

Noël

Il y a eu un premier temps fort le samedi : première occasion de fêter Noël en famille. Disons en cercle restreint : les parents, les frangines et les beaufs... C'est aussi ce jour-là qu'on s'est offert les cadeaux (dont le cadeaux mystère, que j'étais le seul à n'avoir jamais vu avant semble-t-il). Comme chaque année, on a pas fait comme les autres fois. En gros, d'une année sur l'autre, le où, le quand, le comment varient. Cette fois-ci, c'était chez la frangine que ça s'est passé, en début d'après-midi, avant de passer à table.

Et puis le lendemain, c'était départ pour le Grand Nord (qui commence au-dessus de Montauban comme chacun sait). Là, chez les grand-parents, on en a remis une couche. Avec les traditionnels repas de fêtes de Mamie qui déchirent tout, à commencer par l'estomac. Parce que c'est bon, et qu'il y a toujours de quoi nourrir tout un régiment. D'ailleurs, il en reste peut-être encore un peu.

Lustre

Donc premier repas pour le réveillon (après 3h30 de route, ça fait du bien), et une bonne nuit de repos pour se préparer à la longue journée du lendemain. Longue, parce qu'elle a commencé tôt. Bon, ok, en mode vacances, tout lever avant midi peut être considéré comme matinal, avant 10h, c'est tôt, et avant 9h (ok, 8h avec une bonne raison), c'est carrément abusé. Donc là, c'était tôt. Et ça a commencé par un petit vagabondage sur la plage avec le beau-frère, pour confirmer une fois de plus (comme si on se posait des questions) qu'il sait beaucoup mieux se servir d'un appareil photo que moi. Et que pour faire une belle photo, il faut que j'en prenne un sacré paquet.

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Après cette mise en condition (l'air frais de la mer, ça creuse), on a pu attaquer LE repas de Noël. Celui qui dure jusqu'à 17 ou 18h. Celui qui traîne tellement en longueur qu'on se demande si on aura le temps de terminer avant de se remettre à table pour le dîner. Trois ou quatre entrées, encore plus de desserts, mais pour une fois, on a évité le plat résistance en deux ou trois épisodes (genre le poisson, le canard, la biche, le veau du voisin et la poule de la cousine). Si avec ça on prend pas le temps de digérer entre les plats, on n'arrive pas au bout. Heureusement, la PS2 à l'étage, ça fait travailler les pouces le métabolisme.

Lustre

Après des épreuves pareilles, il fallait bien une semaine pour récupérer, avant de reprendre les hostilités festivités. Par respect pour les amis présent à cette soirée de la Saint-Sylvestre, et parce certains d'entre eux sont aujourd'hui des gens respectables, je ne publierai pas de photos de cette soirée (faudrait pas que leurs élèves ou futurs employeurs tombent dessus... ça serait mauvais pour leur crédibilité). J'aurai pu vous mettre la photo de notre guest star, j'ai nommé Polnareff, mais sa maman n'aime pas qu'on publie ses photos sur Internet. Peut-être dans 17 ans, lorsqu'il sera majeur et apte à décider de lui-même si on peut diffuser de telles images librement (à mon avis, il préférera plutôt qu'on les cache mais bon...).

Vous comprenez donc que c'était une soirée fort charmante, fort animée aussi, et qui s'est terminée bien après l'heure des premiers métros (oui, oui, "premiers", y'a pas d'erreur). Même que le voisin, jaloux de ne pas être invité, est venu nous demander de baisser le son à 5h de mat'. Soit disant qu'il travaillait le lendemain. Un premier de l'an. Alors pourquoi il était même pas en pyjama à cette heure-là ? Il aurait dû être couché depuis longtemps.

Métro de nuit

Mais bon, je le comprends. Quand il a fallu qu'on se lève le lendemain après trois heures de sommeil (enfin en ce qui me concerne) pour prendre la route, on était beaucoup plus calmes... Et du coup, la journée du premier de l'an en famille (l'autre moitié de la famille), bien que passée dans la joie et la bonne humeur, a surtout été marquée par les mines défaites et les regards absents des cousins qui, en début d'après-midi, comptaient déjà les heures qui les séparaient de leur lit. Mais ça fait toujours plaisir de se revoir, donc on a lutté pour garder les yeux ouverts.

Et voilà comment se sont terminées mes vacances. Avec une dernière journée de récupération après ça. Enfin, entre tous ces temps forts, il y faudrait aussi ajouter plusieurs journées à rien faire et des soirées avec grande-petite-soeur, son mari et Tiboutchou. Bref, plein de bons moments qui expliquent pourquoi j'ai regretté que ça soit fini si vite.

Bon, c'est pas tout, mais quand est-ce qu'on remet ça ?