Ces jours-ci, j'ai du mal à rédiger de nouveaux billets pour ce blog. L'envie de poster est là, mais pas forcément l'inspiration. Non pas qu'il ne m'arrive rien, ou qu'aucun sujet ne me traverse l'esprit. Au contraire, beaucoup trop d'idées, de réflexions se croisent, mais aucune dont j'ai envie de parler ici. Avec ma condition de coquillage, en ce moment, ça filtre beaucoup. Je n'ai pas envie d'ouvrir trop la coquille. Trop risqué.

Il faut dire qu'il se passe tellement de choses dans ma tête que j'ai moi-même du mal à m'y retrouver. Les émotions fusent dans tous les sens, les questions se bousculent, les espoirs et les craintes s'affrontent. Un mélange de calme et d'agitation. L'excitation face à ce qu'on espère sans y croire vraiment. L'envie de se lancer, quitte à retomber lourdement sur le bitume. La crainte de se tromper, encore. Les doutes sur le chemin à prendre, et la lassitude de l'attente.

Encore une fois, je suis à mi-chemin entre l'envie de me réfugier dans la fuite et celle de m'exposer complètement, incapable de déterminer quel risque je crains le plus : celui de rater quelque chose à trop me protéger, ou celui de me blesser en tentant le coup... Seule reste l'assurance que Dieu démêlera tout ça le moment venu...

Cantique des degrés

Je lève mes yeux vers les montagnes...
D'où me viendra le secours ?
Le secours me vient de l'Éternel,
Qui a fait les cieux et la terre.
Il ne permettra point que ton pied chancelle;
Celui qui te garde ne sommeillera point.
Voici, il ne sommeille ni ne dort,
Celui qui garde Israël.
L'Éternel est celui qui te garde,
L'Éternel est ton ombre à ta main droite.
Pendant le jour le soleil ne te frappera point,
Ni la lune pendant la nuit.
L'Éternel te gardera de tout mal,
Il gardera ton âme ;
L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée,
Dès maintenant et à jamais.

Psaume 121