Comme à mon habitude, je suis arrivé tôt. L'analyse stratégique de la dernière fois avait porté ses fruits, il est donc tout naturel de réappliquer le même principe : une place au milieu de la table prévue pour une douzaine de personnes. Bien sûr, dès que les premiers arrivent, je me retrouve coincé, là, contre le mur, sans possibilité de sortir, mais ça reste quand même le meilleur endroit pour avoir la possibilité de parler avec un peu tout le monde. Au Bijou Ce que je n'ai pas tout à fait réussi à faire cette fois-ci.

A peine installé, j'ai vite été rejoint par Pierre et Azrhey, suivi de près par Enn' et Kam. Tarval leur emboite le pas, et le groupe atteint un premier palier avec l'arrivée de Kheyliana et de Wizmaster. Nous voilà donc à huit, et contrairement aux fois précédentes, les discussions peinent à démarrer. Peut-être une certaine fatigue de fin de semaine ? Tout le monde n'a pas la chance d'être en vacances...

Mais rapidement les choses changent et l'ambiance se réchauffe. Kheyliana a de quoi raconter et Tarval prend la relève quand elle ralentit. Et puis entre nous, Kheyliana, tes tribulations au boulot, ok, c'est pas marrant, mais qu'est-ce que ça nous fait rire ! Bref le Toulouse Carnet semble bien partit et l'arrivée des plats ne gâche rien (très bon, l'axoa de veau)...

C'est ensuite au tour de Mostly Harmless et The Girl de nous rejoindre dans la soirée, avec deux autres amis non blogueurs dont je n'ai malheureusement pas saisi les noms (non, ce n'est pas de la discrimination envers les non-blogueurs ! c'est juste que je n'ai pas pu discuter avec eux et je n'ai pas vraiment pu faire connaissance...). Arrivent alors Nuit de Chine et son Héritier qui complètent le nombre (on ne verra malheureusement pas Flo et Zeubeubeu, ni même Galiléo que l'on pensait rencontrer cette fois-ci).

Est-ce là que tout s'est emballé ? Je ne sais pas. Mais ce que j'ai retenu, c'est que les échanges allaient bon train et qu'on ne savait plus où donner de la tête. Quatre, cinq conversations simultanées, en français, en anglais, en québécois... Qui me parle ? Vous disiez ? J'ai beau tenter de faire diversion en faisant tourner les chocolats, mon succès reste plutôt mitigé. La boîte de Mon Chéri encore quasiment pleine. Tout le monde parle de tout et n'importe quoi, de tous les côtés, et avec le même enthousiasme. Impossible de faire la liste des sujets de conversations...

Une dissertation sur le handicap de l'homme invisible apparaît au milieu d'histoires de religion, qui ont elles-mêmes fait suite à une analyse détaillée de la dernière séance photo d'Harry Potter. Toulouse Carnet, by Kam Et la voix du monsieur de Prison Break en VO... Et le gâteau au chocolat d'un certain restaurant... Un grand bouillon d'idée (à défaut de culture ? tout ne volait pas forcément très haut... ;-) ).

Et encore, je n'ai finalement suivi que l'activité de la gauche (non, cette fois-ci, on n'a pas parlé politique, à part une allusion à celle du Québec avant de partir...) ! Les échanges qui ont eu lieu à ma droite me sont malheureusement resté étrangers. Voilà pourquoi les deux premiers à nous quitter sont restés deux anonymes pour moi...

Ce n'est que lorsque l'effectif s'est de nouveau amoindri, avec les départ successifs de Nuits de Chine et de l'Héritier, puis de Kheyliana, que la table a semblé retrouver un certain calme (tout est relatif). Tarval et Wizmaster prennent finalement congé à leur tour, en même temps que Mostly Harmless et The Girl. Nous finissons donc par tous nous diriger vers la sortie et c'est la fin de ce Toulouse Carnet de février 2007.