Le petit Jedi illustré
Par Spica le Mercredi 11 avril 2007, 09:07 - Questions existentielles - Lien permanent
Une fois n'est pas coutume, j'aimerais partager avec vous le fruit de mes recherches concernant un des plus grands mystères de la science humaine post-moderne : j'ai nommé le sabre laser.
Chacun sait que le rayon laser est un des outils de découpe parmi les plus puissants au monde. Surtout dans les films de sciences fictions qui sortent depuis quelques dizaines d'années. Mais la possibilité de maîtriser le flux lumineux produit par un laser pour en faire le fameux sabre popularisé par Star Wars m'a longtemps laissé perplexe. Comment faire en sorte d'avoir une "lame" aussi grosse ? Un rayon laser est généralement extrêmement fin... Comme arriver à en limiter la longueur ? Normalement, le rayon se barre à l'infini et c'est pas un panneau stop qui va l'arrêter. Et surtout, comment se fait-il que les sabres puissent se cogner au lieu de simplement se croiser ? Un rayon lumineux n'a rien de matériel, et je ne vois pas comment ces "lames" faites de lumière seraient capable de s'entrechoquer comme leurs ancêtres en acier...
De telles questions m'amenaient à penser "qu'il y avait un truc", un détail qu'on ne nous montre pas dans la fabrication de ce formidable outil high-tech. Sans cette astuce, adieux les folles aventures de Luke, et Darth Vader peut aller se rhabiller. Après de longues heures de recherches et une analyse poussée des vidéos originales, je peux enfin vous dévoiler le secret de cette géniale invention.
Tout le mystère réside en fait dans trois éléments qu'on distingue difficilement dans les vidéos : une tige télescopique centrale, réalisée dans un alliage de titane ultra-résistant, y compris au laser lui-même, et deux petits miroirs à multiples facettes placés à chaque bout de cette tige. Le (ou les) rayon généré par le laser haute énergie dans le manche du sabre sort donc de la poignée et se réfléchit sur le premier miroir au bout du sabre. Il revient alors vers la main de jedi et se réfléchit à nouveau sur le miroir situé sur la garde, et ainsi de suite.
Les nombreuses facettes de ces miroirs, étudiées avec précision, permettaient ainsi au rayon de rebondir indéfiniment entre ces deux surfaces tout en faisant le tour de la tige centrale. On obtenait alors un gros faisceau de la même largeur que les miroirs et de longueur finie, et non pas un simple rayon ultra-fin de longueur infinie. Et la présence de cette tige centrale explique pourquoi les sabres ne pouvaient se croiser mais s'entrechoquaient au contraire.
Enfin certains me rétorqueront qu'il faut un minimum de particules dans l'air (poussière, fumée...) pour révéler la trajectoire d'un rayon laser, sans quoi il restera invisible. C'est tout à fait exact. Pourtant, dans la double trilogie, on voit rarement les machines à fumée qui permettraient de faire briller les sabres. C'est tout simplement parce que le plutonium étant relativement cher et rare à l'époque, les producteurs ont opté pour des sabres diesel. Ce sont les gaz d'échappements des sabres qui permettent au spectateur de profiter de ces splendides ballets lumineux. Le fameux ronronnement de ces minuscules moteurs est depuis resté dans les mémoires, jusqu'à devenir aujourd'hui totalement indissociable des affrontements des maîtres jedi.
Commentaires
Je viens de passer 10 bonne sminutes à reflechir aux facettes des miroirs, et je me dis qu'elles doivent etre non seulement tres tres tres tres precises, mais en plus tres tres tres petites. Chacune avec un angle different, mais de peu quand même. C'est impressionant, je trouve.
On fait des choses extraordinaires avec les ordinateurs aujourd'hui. On pilote les outils à l'atome prêt !
plus j'y reflechis et plus je me dis que des miroirs, fussent-ils tres precisement decalés, ne suffisent pas. Je pense qu'il faudrait y rajouter des prismes.
C'est très probable, mais j'ai préféré ne pas compliquer cet article avec des données trop techniques.