On m'a conseillé de sortir un peu, c'est ce que j'ai fait. Direction les belles montagnes ariégeoises. Objectif : la Pique d'Endron, 2472m.

Donc cap sur la station de Goulier-Endron. Le ciel est entièrement dégagé, le soleil radieux. 10h, top départ, on attaque la montée. La pente est rude, et on bifurque bientôt sur la gauche pour économiser les mollets en faisant un plus grand tour. Après deux petites heures, on s'installe pour un petit bivouac.

Razzia sur le saucisson, sus au jambon et autres charcuteries. Et puis une tomate et des chips aussi. C'est pas parce qu'on est à 2000m qu'il faut pas faire des repas équilibrés... Une fois les estomacs remplis, on reprend la route, et le groupe se scinde en deux : deux redescendent, et nous continuons à deux vers le sommet. Arrive alors la dernière crête, encore très enneigée. Je me décide à ranger l'appareil photo dans le sac pour sortir les crampons et les guêtres. Il faut parfois mettre les mains, faire attention à ne pas glisser...

14h50, c'est l'arrivée au sommet. Le ciel a eu le temps de se couvrir, ce qui nous a évité de monter sous un soleil de plomb. Mais il a quand même eu suffisamment de temps pour bien nous cogner sur le crâne et les visages. Là haut, la vue sur tous les environs est superbe.

Après une petite pause pour apprécier le panorama, on reprend le chemin de la descente. On choisit la crête qu'on n'a pas prise le matin pour varier le trajet et le raccourcir un peu. On enchaîne les courses dans la neige, mi-glissé mi-sauté, avec les portions d'herbe dans lesquelles on peut se laisser un peu entraîner par la pente à galoper.

16h30, nous revoilà à la voiture. Retour à la maison, sous quelques gouttes de pluie. Il était temps...