Pour fêter ses dix ans son dixième anniversaire[1], la Cité de l'Espace organisait un week-end portes ouvertes. Et comme une majorité de toulousain (d'origine ou d'adoption), je n'y avais jamais mis les pieds. Il faut dire qu'à mon avis, les seuls à la visiter sont les touristes et les cars d'enfants en sortie pédagogique avec leur classe... Bref, c'était l'occasion.

Ariane V

On s'est donc présenté à quatre de bon matin, un peu avant l'ouverture, pour se joindre à la file interminable de curieux. "Profitez GRATUITEMENT de toutes nos ATTRACTIONS et ANIMATIONS" (emphase d'origine) vantait le prospectus. Donc forcément, il y a eu du monde. Le seul problème, c'est qu'on s'est vite rendu compte en rentrant que parmis toutes les attractions, les principales (planétarium, IMAX, Terradome...) nécessitaient le ticket qu'on nous avait remis en entrant, qui précisait bien à quelle attraction et quelle séance il donnait accès. Un ticket par personne, donc une attraction...

Ariane V

Un peu dommage, étant donné qu'on n'avait pas vraiment le choix non plus. Nous avons donc eu droit à une séance au Planétarium, avec un documentaire sur l'Egypte ancienne et sa conception de l'astronomie, et le reste des attractions accessibles était bondé ou s'adressait finalement plus aux enfants de niveau primaire, ou au grand maximum collège, ce qui rendait leur intérêt là aussi limité.

Ariane V

Comme nous n'étions pas intéressé par un "maquillage spatial" ou la construction d'un satellite avec un bout de polistyrène et deux bout de papiers, nous avons finalement quitté le parc en fin de matinée, plutôt déçus. Restait enfin un feu d'artifice le soir, lui aussi relativement banal, et dont le seul intérêt était finalement de pouvoir prendre Ariane V en photo au milieu des explosions.

Ariane V

Bilan : la Cité de l'Espace, c'est intéressant à condition d'avoir accès à tout le parc (autrement dit en conditions normales, en payant à l'entrée) ou d'avoir moins de 12 ans... Une bonne chose qu'on n'ait pas payé l'entrée.

Notes

[1] Désolé, Honey, un réflexe...