Après un premier round plutôt amical, une nouvelle étape a été franchie hier soir. Le premier chiffre est tombé. Et là, ça fait mal, ça tape dur. Pas sur moi, je vous rassure. C'est entre eux que les candidats vont se battre pour m'avoir.

Mais ça fait bizarre. Cette première proposition ferme, mais minimale (on m'a clairement laissé entendre que c'était encore négociable à la hausse), avec promesse d'embauche et tout le toutim. Tout dans les règles de l'art, et annoncé avec le sourire par une charmante chargée de recrutement.

Surtout, réfléchir. Prendre le temps d'y repenser à tête reposée, de peser le pour et le contre, d'attendre les propositions des autres, et surtout de voir la réaction de mon manager lors de mon entretien annuel. Est-ce qu'ils seront prêts à me faire une contre-proposition ?

Bref, jusqu'à présent, je prenais ça à la légère, et ça pesait pas lourd dans mes préoccupations du moment. Mais là, je suis carrément excité depuis hier soir, je tiens plus trop en place. Un peu comme quelqu'un qui attendrait ses résultats d'examens (une petite pensée pour Kmille... toujours rien ?). Tout nerveux de me demander ce que vont me proposer les concurrents, ce que va m'offrir ma boîte pour me garder...

Et puis je commence aussi à sérieusement cogiter tout ce qu'un changement d'employeur aurait comme conséquences : une nouvelle année sans congés (à moins d'en prendre par anticipation ou sans solde), la possibilité de me retrouver chez un autre client à l'autre bout de Toulouse (et pour un peu, d'avoir déménagé pour rien... ou presque), mais le PEE qui se débloquerait...

Comble de l'ironie, le téléphone sonnait encore hier soir, au moment où je rédigeais ce billet : encore une autre société qui voulait me proposer un entretien. Mais bon, chez eux, faudrait faire ça en journée (c'est le genre session à la chaîne), et j'ai pas envie de poser un jour de congé pour ça. Donc si y'en a que ça intéresse, il semblerait que Péninsule Jumelle recrute[1].

Et là, je découvre ce matin dans mes mails que mon manager veut reporter mon entretien annuel de ce soir à la semaine prochaine (pour la deuxième fois). C'est pas que ça me dérange, mais quand même. Il joue avec mes nerfs, ou quoi ? Bon, allez, moi, je vais essayer de me poser deux secondes, de respirer un grand coup, et de patienter jusqu'à sa réponse au moins (parce que c'est pas terminé, cette affaire-là). Quelqu'un a un Lexomil ?

Edit : C'est bon, mon entretien annuel est maintenu ce soir. Restons calme jusque là...

Notes

[1] Oui, c'est pas tout à fait leur vrai nom. Mais ceux qui peuvent être intéressés ne devaient pas avoir trop de mal à le retrouver.