Depuis l'été dernier, et cette accélération de concerts qui a suivi mon arrivée chez Airtist, il y a un style de jazz qui commençait à me manquer furieusement : le latin jazz. Heureusement, depuis ce week-end, j'ai pu remédier à ça grâce à un groupe du coin que j'avais justement repéré à Marciac : Conga Libre.

Conga Libre

Malheureusement pour moi l'été dernier, j'étais arrivé un peu trop tard et je n'avais vu que les dernières minutes de leur prestation avant d'aller shooter la Mecanica Loca. Mais j'avais retenu le nom pour plus tard, et le Drums Summit Festival m'a fourni l'occasion de les revoir.

Conga Libre

Tout ce que je peux dire, c'est qu'ils ont été parfaitement à la hauteur du souvenir que j'avais gardé d'eux. Une section de cuivres puissante (mes oreilles m'ont bien fait comprendre qu'il n'était plus question d'oublier mes boules Quiès pour un concert de salsa), un batteur et des percussionnistes époustouflants, une talentueuse et ravissante pianiste (mais pourquoi la cachaient-ils dans l'ombre ? peut-être ont-ils peur que quelqu'un la voit et la leur enlève ?) et une jolie chanteuse pleine d'énergie.

Conga Libre

Au final, le mélange a parfaitement pris, et la température a monté dans la pièce dès les premières notes. Même si la salle était comble et le moindre centimètre carré occupé, les rythmes cubains ont réussi à faire bouger une portion non négligeable du public. et les trois bonnes heures qu'on duré le concert n'en sont passées que trop vite.

Conga Libre

Mon seul regret, ça restera le fait que le Mandala ne se prête vraiment pas aux photos. Ces projecteurs à diodes, non seulement ils ne sont pas suffisants pour avoir une luminosité correcte (à moins d'avoir un 5D ou un D700, ce qui est encore un peu cher pour moi...), mais en plus ça clignote affreusement (il n'y a que là-bas que j'ai des flous de mouvements qui saccadent !).

Conga Libre

Bref, pour ce qui est de photos, je n'ai plus qu'à espérer avoir l'occasion de les shooter à nouveau bientôt dans un endroit un peu mieux éclairé. Quoiqu'entre nous, même sans appareil, je retourne les écouter dès que l'occasion se représente !