Lundi soir, le Drums Summit atteignait son apogée, avec le concert des têtes d'affiches du festival. Un trio exceptionnel par sa musicalité, mais aussi par l'atmosphère paisible qui régnait dans la salle pendant toute cette soirée. Des mélodies tout en douceur qui donnaient envie de se calmer confortablement dans son fauteuil, de fermer les yeux et de se laisser tranquillement emporter par les rythmes calmes et apaisants du bout du monde.

Sylvain Luc, Steve Gadd

A la basse et au chant, le formidable Richard Bona nous a promenés des côtes du Brésil aux portes de l'Inde, le timbre calme de sa voix habillant parfaitement les notes chaudes de sa basse.

Richard Bona

Aux différentes guitares, un musicien du sud l'accompagnait. Sylvain Luc a donné des leçons de techniques époustouflantes sans tomber dans la surexcitation.

Sylvain Luc

Et pour finir, caché derrière ses fûts, le grand, l'immense, l'inimitable Steve Gadd. Pendant l'heure et demie qu'à duré la soirée, il n'a quasiment pas lâché ses balais. Son jeu tout en finesse complétait à la perfection celui de ses comparses avec précision et souplesse.

Steve Gadd

C'était avant tout pour lui que j'avais espéré pouvoir assister à cette soirée, et je peux dire que je n'ai pas été déçu. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un batteur jouer avec un style aussi soft en concert. La démonstration la plus efficace, s'il était nécessaire, que ce n'est pas le volume qui fait la qualité du jeu d'un batteur, mais bien sa dextérité et sa sensibilité.

Steve Gadd