Les gens ont le droit de m'inonder de toutes sortes de détails sur leur progéniture chérie ou leurs histoires de cœur, mais je ne peux pas leur décrire mon Jésus et son amour.

Les gens se permettent de me soûler avec leurs résultats sportifs, les exploits de leur équipe de foot, mais ne sont pas intéressés à l'idée que je leur raconte le sacrifice à la Croix et sa victoire sur le péché.

Les gens n'hésitent pas à me faire des exposés passionnés sur les livres qu'ils lisent, la musique qu'ils écoutent, les films qu'ils regardent, les sujets qu'ils affectionnent, mais il n'est pas question que je leur présente la Bible.

Les gens s'acharnent à me tenir de grands raisonnements scientifiques et à chercher à me convaincre de leur érudition, mais ils ont peur que je leur expose ma foi.

Les gens m'abreuvent de de belles leçons de morale, mais je dois éviter de faire allusion à la repentance et au salut.

Les gens veulent m'entraîner dans de longs débats politiques, mais il ne faut pas que je leur parle du Roi des rois.

Les gens me prennent à témoin lorsqu'ils critiquent la justice de ce pays, mais ils m'interdisent de les prévenir qu'un jour, ils passeront devant le Juge suprême et devront lui rendre des comptes.

Les gens passent leur temps à faire l'apologie de la liberté d'expression, mais ils me demandent de me taire à propos de ce qui remplit mon cœur.

Ce n'est peut-être qu'une impression, mais il me semble que quelque chose cloche dans cette société. On se veut libertaires, mais à condition que je ne profite pas de cette liberté pour annoncer celui qui seul peut affranchir comme le dit la Bible :

Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. (Jean 8:36)

On veut faire du social, appeler à la solidarité, mais on interdit de citer celui de qui est à la source même de l'amour. Car :

"nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui." 1 Jean 4:16

Alors quoi qu'on me dise, quoi qu'on veuille m'imposer, on ne m'empêchera pas de parler de Christ. Lorsque Pierre et Jean se sont retrouvés devant le tribunal religieux, menacés par les sacrificateurs et les pharisiens de toutes sortes de choses s'ils n'arrêtaient pas de prêcher au nom de Jésus de Nazareth, ils n'ont pas hésité une seconde à répondre :

Jugez s'il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu'à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. (Actes 4:19-20)

Aussi ma réponse ne pourra pas être différente : le message que j'ai à transmettre est trop important pour que je le taise. Et quand bien même je ne remplirais pas ma mission, Dieu trouverait quelqu'un d'autre pour le faire à ma place.