Je viens de recevoir il y a quelques jours un livre qui, paraît-il, compte parmi les plus lus au monde après la Bible et Harry Potter. Je l'ai plus survolé que lu, et il y a peu de chances que je le ressorte. Une idée de ce que c'est ?

Pas pu lui soutirer le moindre scoop sur les prochaines versions...

Pas grand chose à poster ces temps-ci. Je sais pas trop quoi raconter. Pas de réflexion profonde à partager, de délires exceptionnel à vous proposer. Alors plutôt que de dire des bêtises, je vais me taire un peu en attendant. De toutes façons, j'ai plein de jolies photos à poster si je trouve rien d'autre, à commencer par toutes celles du zoo de la Palmyre, avec tous les copains des gros chatons.

En attendant de retrouver un peu d'inspiration...

Bon, j'ai tenté ma chance sur le concours Miss numérique cette semaine. A mon avis, j'ai pas beaucoup de chances, mais on sait jamais, si vous me filez un coup de main, je peux peut-être faire un score honorable. Allez, juste un petit clic par ici, et puis "Voter !" ça prend pas plus de 10s. Le thème, c'était "Industriel". Je suis pas super satisfait du résultat, mais c'est le mieux que j'ai pu faire hier soir, à 1h du matin.

Bon, j'ai cédé. J'ai essayé de faire le tri dans tous ces billets dans mon agrégateur, de les survoler pour voir lesquels méritaient un examen approfondi et lesquels pouvaient simplement être ignorés. Mais j'ai fini par abandonner avant d'avoir tout traîté, et par cliquer sur "Tout marquer comme lu". Rien qu'avec la catégorie des photoblogs, le compteur restait obstinément bloqué à "100+" alors que je descendais, descendais dans la liste de billets qui s'allongeait indéfiniment.

J'imagine que j'ai raté certains billets superbes, fantastiques, que dis-je ? extraordinaires parmi tout ça, mais tant pis. Une solution radicale s'imposait.

Par contre, en même temps, j'ai trouvé une petite perle en rentrant de vacances : grâce à un commentaire de Mamzaileuh, j'ai découvert son blog, et il faut dire qu'elle est très douée. Y'a plein de superbes photos là-bas.

Bon, je sais ce que vous allez me dire : c'est un skyblog, mais après tout, ça prouve que même là-bas, on trouve de très bons blogueurs. En plus, maintenant, ils ont le RSS...

Ca faisait un moment que j'étais pas retourné au zoo de la Palmyre. C'était le passage obligé quasiment tous les étés quand j'étais gamin. C'est un endroit qui reste un peu magique, même quand on a passé l'âge...

Vous croyez que je pourrais participer au concours de chatons de Raph' avec ces photos-là ?

Alors, ça donne pas envie d'aller leur faire un gros câlin ?

La première fois où j'en ai entendu parler, c'était au collège. Chaque semaine (ou était-ce chaque 15 jours ? mince, je commence à perdre la mémoire), en cours de français, il fallait présenter à la classe un livre que l'on avait lu (oui, ça devait être au moins 15 jours... un nouveau livre toutes les semaines, ça fait court pour des élèves au collège). Un des camarades de classe avait choisi celui-là, ou du moins cette série, et sur plusieurs session, nous a fait un résumé de l'univers délirant de Douglas Adams (ou alors, on passait pas tous à chaque fois, donc finalement, ça laissait plus d'une semaine pour lire un nouveau bouquin ?). J'y ai appris l'importance de toujours savoir où est sa serviette lorsqu'on traverse l'univers, ainsi que quelques autres babioles que je n'ai pas encore retrouvé au fil de ma lecture (tiens, d'ailleurs, on passait peut-être qu'une fois par mois, en fait...). C'est aussi à cette occasion que j'ai entendu pour la première fois La réponse à la grande Question de la Vie, de l'Univers et de tout le reste...

Le long de la côte, ils se succèdent. Forteresses imaginaires de gamins, repères de pécheurs jamais vus. Ils font partie du paysage depuis que je suis petit, et bien avant, ils étaient déjà là.

Sentinelles improbables, ils survivent face à la mer, pendant que les vagues et le sel rongent leurs pilotis lentement, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quelques morceaux de bois abandonnés au milieu des rochers.

De temps à autres, l'un disparaît ou un nouveau s'élève. Ils se succèdent, se relaient depuis des générations, et pour des années encore.

Train's tone en concert à Saint-Palais. Y'a pas d'âge pour écouter de la musique de skalité...

C'est qu'avec le contre-jour, ils ne voient pas la couleur de l'eau...

Je crois que c'est Oscar Wilde qui a dit un jour : "Je ne pars jamais sans mon journal intime : on devrait toujours avoir quelque chose de passionnant à lire en voyage." J'imagine que de nos jours, il aurait plutôt parlé de son blog. Quoiqu'il en soit, il n'avait peut-être pas tort. Mais comme vous trouveriez orgueilleux, voire même carrément narcissique de ma part, de vous sortir la même tirade, je me suis dit qu'il fallait que je trouve autre chose à lire. J'ai donc décidé de combler une lacune évidente de ma culture en me procurant ceci :

Commandé quelques jours avant mes vacances, il a pris son temps pour traverser l'Atlantique et je l'ai trouvé dans ma boîte aux lettres en rentrant chez moi vendredi soir. J'avoue avoir eu un peu peur qu'il arrive le lendemain de mon départ, ce qui aurait été assez ballot puisque je comptais le lire pendant les vacances. Mais aucun retard n'a été à déplorer, les services postaux ont tenu leurs délais.

Bref, voilà donc de quoi occuper mes quelques heures de train, et éventuellement d'autres sur la plage ou dans un transat si je ne dévore pas ses quelques 800 pages trop vite.

Bon, j'aurais peut-être pas du poster ça ce matin... Rassurez-vous : je suis pas en pleine déprime. C'était juste une petite réflexion pas très gaie sur certaines frustrations qui reviennent quand je me retrouve en vacances^[1]. Après, je vais quand même essayer de profiter de mes deux semaines au maximum...

Allez, des bises à tout le monde, à bientôt, et faites pas de bêtises pendant mon absence...

En lisant le post de Princesse Bobo l'autre jour à propos de son dernier week-end, j'ai un peu repensé aux différents déménagements auxquels j'ai participé depuis le début de l'année. Six, en comptant le mien cet hiver. Et à chaque fois, son lot de souvenirs. Chacun son type de galères, chacun ses imprévus, et toujours un gros soulagement à la fin de la journée, lorsqu'on se dit que tout est enfin fini (à part pour le mien, puisqu'il me restait encore tout le déballage, bien évidemment).

Au final, je me souviendrai :

• du vieux buffet de deux mètres de long qu'on m'avait donné, qu'on ne pouvait sortir de l'appart' qu'à la verticale après avoir démonté les pieds, et avec lequel je me suis à moitié bloqué le dos la veille de mon déménagement officiel (du bon vieux meuble bien massif avec lequel faut descendre deux étages, pivoter en bas de l'escalier, etc.) ;
• des galères de clés, schéma que j'ai tendance à reproduire d'une manière ou d'une autre à chaque déménagement ;
• de ce réflexe commun aux batteurs (enfin on est au moins deux à l'avoir fait) de déménager leur instrument eux-même la veille, juste par précaution ;
• du sommier deux places qui ne passaient absolument pas dans l'escalier en colimasson d'un copain (où l'on se pose des questions sur le bon sens des architectes qui conçoivent ce genre de duplex avec les chambres à l'étage... surtout quand on voit le reste de l'organisation de sa résidence) ;
• de cet autre lit qu'il a fallu descendre par un balcon parce que l'escalier, une fois encore, ne permettait pas le passage ;
• des meubles qui tombent un peu en ruines et qui ne survivent parfois pas à un voyage de plus ;
• des matelas, canapés et autre mobilier qu'il faut protéger et amener rapidement au camion pour qu'ils ne s'abiment pas sous la pluie ;
• des fauteuils ou canapés en cuir qu'il ne faut absolument pas frotter aux murs, même si on n'a pas la place pour passer ;
• de cette satisfaction en pensant que les heures passées à jouer à Tétris, Columns et autres Puzzle Bubble n'étaient finalement pas totalement perdues, vu comment on a réussi à remplir le camion ;
• des barbecues, pizzas et autres victuailles qu'on savoure d'autant plus qu'on a quelques heures de travail dans les bras...

Que des bons souvenirs, je vous dis...