En avant la musique !

Des photos, des résumés de concerts et autres spectacles

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Lundi 14 mai 2007

Un après-midi sous les arbres

Alors, qui était là, dimanche après-midi ? Comment ça, où ça ? Mais , voyons ! Bon, pour les malchanceux qui résident au-delà de nos frontières, je peux comprendre votre absence. Mais les autres, quelle excuse aviez-vous pour ne pas venir ? J'attends...

Soit, je veux bien vous résumer l'événement, mais sans bande son, laissez-moi vous dire que vous avez tout raté !

Pourquoi z'étiez pas là ?

Reprenons donc au début : qu'est-ce donc que cette Promenade des artistes ? C'était tout un parcours préparé avec amour par quelques jeunes toulousains dynamiques, composé de plusieurs étapes artistiques disséminées un peu partout dans le Jardin des plantes. Sous un magnifique soleil, plusieurs guides se sont relayés pour conduire les curieux toutes les demi-heures d'un stand à l'autre.

La visite commençait doucement sous les arbres. Cachées parmis les buissons, les Pintades chantaient. Oui, c'est le nom du groupe. Je ne me serais jamais permis... Pour qui me prenez-vous, voyons ? Ce gracieux quatuor interprétait a capella quelques ballades rafraîchissantes pour mettre les spectateurs dans l'ambiance.

Les Pintades

A l'étape suivante, un duo de charme emportait les auditeurs fascinés dans une formidable odyssée mélodique. En quelques morceaux bien choisis, les sons du violon et de l'alto portaient le public de Mozart à Bartock, en passant par Bach, pour terminer sur les accords jazzy de Django Reinhardt.

Duo de cordes

En contrebas, on défiait les lois de la gravité avec des bouts de ficelle. Les jongleurs enchaînaient les figures, les diabolos volaient devant la cascade, et le chemin se poursuivait jusqu'à la tanière d'un conteur qui démontra à chacun que l'argent ne fait le bonheur que lorsqu'on peut le dépenser et qu'il s'agit de celui des autres.

Un peu plus loin, les Optimistes espèraient réparer leur radeau pour reprendre leur tour du monde. Mais en attendant, ils distrayaient les passants avec des airs empruntés aux Wriggles. Tantôt légères, tantôt tristes, parfois très engagées, les paroles étaient un vrai régal. Les chorégraphies aussi.

Les Optimistes

Ne restaient plus ensuite que deux étapes. Tout d'abord une table autour de laquelle s'afféraient quelques magiciens. Les illusionnistes rivalisaient de talent pour prouver que même lorsqu'on a une idée des astuces qu'ils utilisent, ils savent toujours surprendre avec un autre tour de passe-passe, en détournant l'attention des manipulations cruciales...

Enfin la promenade s'achevait par un groupe de danseurs qui sautaient joyeusement au son des djembés. Il vous semble en reconnaître ? C'est normal, c'étaient les mêmes ou presque.

Danse africaine

Pendant quatre heures, les artistes ont fait leur show, devant des groupes de curieux toujours plus importants. A chaque stand, la foule grossissait, faisant de cet après-midi un véritable succès. Et sitôt le dernier groupe arrivé, il était temps de passer du côté de la scène, où quatre groupes devaient se relayer.

La première formation était un groupe de chanteurs a capella du nom de MaNiAnA. Sous un ciel qui se faisait menaçant, ils osèrent chanter que "La pluie fait des claquettes", comme pour inviter les nuages à retenir leurs ondées.

MaNiAnA

Mais c'est la troupe de la comédie musicale Michel Klaxonne qui dut finalement affronter les premières gouttes, sur des airs du Roi de la pop. Là encore, vous vous dîtes que la tête du chanteur ne vous est pas inconnue ? Vous avez parfaitement raison, je vous l'ai déjà présenté.

La troupe de Michal Klaxonne

Bien que la qualité soit au rendez-vous, les gouttes ont commencé à se faire plus fréquentes. Et sans chapiteau ni tenture, la perspective d'une averse s'avérait critique. C'est donc avec la menace d'une fin de concert prématuré qu'ils passèrent la main à Agato. Ce quatuor vocal formidable a alors fait preuve d'un stoïcisme à toute épreuve pendant que les techniciens déployaient force bâches derrière eux pour couvrir la scène et le reste du matériel. Mais l'insistance du mauvais temps a finit par contraindre les organisateurs à raccourcir la soirée. Dans un dernier élan de courage, les quatre chanteurs sont finalement descendus de la scène pour terminer leur performance sans micros, debout sur les chaises avec le public.

Agato

Bravant les éléments déchaînés, Agato a résisté jusqu'au bout de leur répertoire pendant que le reste de l'équipe démontait et rangeait, la mort dans l'âme, la sono et les instruments. Comble de l'ironie, la pluie a capitulé la première, mais trop tard pour permettre au dernier groupe de jouer. Enfin bon, avec pareil nom, ils ne pouvaient que prendre avec beaucoup de philosophie ce triste dénouement.

Vendredi 11 mai 2007

A prévoir

Puisqu'on est dans les concerts ces temps-ci, je continue...

Promenade des artistes

Donc pour dimanche prochain, voilà the place to be : au Jardin des plantes, tout l'après-midi, jusqu'au soir...

Mardi 08 mai 2007

Enfoiros, suite...

Puisque vous avez été plusieurs à me demander plus de photos du concert, je vous en remet une série.

Rockers

Basse

Solo

Basse

Solo

Guitare

Solo

Guitare

Solo

Guitare

Solo

Bon, il en reste bien quelques autres, que je vais mettre sur Ringo. Ceux qui veulent les voir, signalez-vous dans les coms (n'oubliez pas de remplir la case email pour que je puisse vous autoriser l'accès à l'album).

Quoi ? C'est juste une astuce pour avoir plein de commentaires sur ce post ? Et alors ? Pourquoi pas après tout ? :-p

Lundi 07 mai 2007

Aujourd'hui, on n'a plus le droit...

Ni d'avoir faim, ni d'avoir froid... Ben oui, c'est l'hymne des Restos du Coeur. Vous croyiez que j'allais parler de quoi ? Des élections ? Pfffff...

Solo

Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que vendredi soir, cette chanson a encore une fois résonné dans Toulouse pour le dernier concert des Enfoiros de l'INSA au théâtre des Mazades. Les Enfoiros, c'est un peu comme leurs cousins, les Enfoirés, mais en plus petits.

Batterie

Ca a commencé en 2000 avec des étudiants du DGE[1] de l'INSA qui ont eu l'idée de mettre en place des collectes alimentaires et d'organiser un spectacle sur le même principe que celui des Enfoirés, dont tous les bénéfices seraient reversés aux Restos du Coeur.

Basse

Ils se sont alors mis à recruter toutes les bonnes volontés de l'école, aussi bien parmi les élèves que parmi les profs et le personnel administratif, pour les voix, les instruments, la technique, les costumes, les décors... et année après année, tout ça a bien grandi.

Solo

Pour la session 2007, c'était non seulement une semaine de concerts sur le campus, plus deux soirées supplémentaires aux Mazades, mais aussi les collectes de nourriture, le quizz, le rallye, les collectes en emballant des paquets pour les fêtes de fin d'année dans les grandes surfaces...

Solo

Bref, pour en revenir à vendredi soir, j'étais au concert. Bilan : il me faut une autre carte mémoire. Un giga, c'est pas assez. Et encore heureux que je shoote en JPG et pas en RAW ! Forcément, ce genre de soirée, c'est deux heures et demie de spectacle avec des chanteurs et des musiciens différents à chaque chanson, des tableaux, des costumes, des éclairages qui changent continuellement...

Chorégraphie

Donc en gros, j'ai passé mon temps à mitrailler (oui, j'ai un peu suivi le spectacle aussi). Aux trois quarts de la soirée, la première carte était pleine, et il a fallu que je passe sur la carte de secours de 128Mo, vite achevée elle aussi. J'ai terminé en faisant mon tri des photos les plus floues en live pour pouvoir continuer à prendre une photo par ci, une photo par là.

Batterie

Cette fois-ci, Cédric savait que j'étais dans la foule, et il a veillé aux lumières. L'éclairage était un peu plus puissant que pour Pier, ce qui m'a permis de moins monter dans les ISO. Par contre, si quelqu'un pouvait dire aux artistes d'arrêter de sauter partout sur la scène, ça m'arrangerait, parce que ça me facilite pas la tâche, les gens qui gigotent sans cesse comme ça !

Chorégraphie

Vu toutes cette agitation, les lumières qui changent à chaque note, c'est un sacré exercice, et ça fait beaucoup de photos à éliminer dans le tas. Vive le numérique... Mais heureusement, il en reste quand même quelques-unes de réussies (enfin à mon goût).

Solo

Bref, mon opinion générale, c'est que c'était un vrai régal. Le répertoire est on ne peut plus large : de Abba à Aznavour, en passant par Bénabar, les Cow-boys Fringants, Dutronc, les Village People et de bien d'autres encore. Un tour du monde en musique très bien orchestré par l'équipe où les morceaux sont ponctués de chorégraphies typiquement bollywoodiennes, de sketchs célèbres revus à la sauce maison (J'aime pas les garçons/filles de Florence Foresti) ou d'interventions inédites.

Guitare

Bien sûr, certaines notes n'étaient pas tout à fait justes, ou certaines reprises pas parfaitement en rythme, mais l'ensemble restait quand même très bon. Les musiciens ont assuré, les chanteurs se sont donnés à fond (ça fait une cinquantaine de personnes tout ça, si je me souviens bien), et rien à redire non plus du son et des lumières (félicitations Sam, Cédric et les autres...).

Chorégraphie

Donc en conclusion, une très bonne soirée, avec des intervenants de qualité même s'ils ne sont qu'amateurs (y compris les enfants du centre de loisirs de Jolimont ou de Rangueil), pour contribuer à aider les plus démunis et rappeler que l'objectif ne sera vraiment atteint que le jour où les Restos ne serviront plus à rien.

Solo

Notes

[1] le département d'info et d'électronique

Samedi 28 avril 2007

Critique musicale

Vendredi soir, comme prévu, concert : Pier Planas et LeGroupe, qui débutaient leur tournée internationale de Midi-Pyrénées par un concert à l'INSA à Toulouse.

En fait, j'y suis surtout allé parce que je connaissais l'altiste du groupe, ce qui m'a permis d'avoir des places à un tarif préférentiel de 50 centimes de plus que les autres... Mais bon, malgré le fait que c'est une fille que j'aime énormément, je me suis promis de faire une critique impartiale et très positive de ce concert. ;-)

Donc ce que je retiendrai de la soirée, outre le moment où j'ai glissé du siège sur lequel j'étais debout pour prendre des photos, c'est :

  • Le sourire de ladite altiste, mais ça, c'est quasiment tout le temps (à part peut-être quand elle est trop concentrée sur la partition).

Anneline à l'alto

  • Le style dans l'ensemble, qui m'a beaucoup plu, aussi bien pour les mélodies que pour les textes très travaillés.

Vue d'ensemble

  • Les arrangements qui sonnaient vraiment bien, aussi bien sur les compositions de Pier que sur les quelques reprises.

Pier, à pleine voix

  • La super qualité à tous les niveaux (les candidats de la Nouvelle Star ont du souci à se faire...).

Anneline et Damien, très stylés

Félicitations à tous les artistes pour cette superbe performance, aussi bien ceux sur scène que ceux qui travaillent dans l'ombre. Moi, je me suis régalé.

Sam à la technique

Seul point négatif : la lumière un peu faible à mon goût qui m'a obligé à monter au maxi dans les isos pour avoir des vitesses correctes, ce qui fait que toutes mes photos sont assez bruitées, mais vaut mieux ça que 300 photos floues. Enfin pour tous ceux qui n'étaient présents à aucune des deux dates du week-end et qui commencent à le regretter amèrement, tant pis pour vous. Pas la peine de pleurer, z'aviez qu'à écouter mes conseils.

A la rigueur, vous pouvez vous consoler en allant écouter les extraits disponibles sur le site : www.pierplanas.com. Ou pleurer un peu plus, au choix...

Vendredi 23 mars 2007

Il est grave, le Rémi

Normal, il joue de la contrebasse. Blague à deux balles, vous êtes priés de rigoler. Merci.

Rémi Vignolo

Rémi Vignolo à la contrebasse

Ton avis, Dédé ?

André Ceccarelli

Dédé répond à quelques questions

Il est où, Dédé ?

Après une soirée comme celle de mercredi, quelque chose s'imposait comme une évidence : y'a du boulot, mon gars... Parce que je sais que je suis pas très doué, mais là, quand même, ça donne une sacrée claque. Bilan : je me suis empressé d'aller passer une petite heure et demie le lendemain main à la Baguetterie pour participer à un atelier technique. Une bonne heure de pad, ça chauffe les poignets, et ça rappelle bien qu'il faudrait que je fasse ça tous les jours si je veux progresser.

Bref, va falloir y penser. Et surtout trouver le temps. Mais passons à autre chose. Une autre étape importante m'attend l'après-midi : master class avec André "Dédé" Ceccarelli.

André Ceccarelli

Dédé, c'est un monstre de la batterie jazz française. J'ai été le voir plusieurs fois à Marciac, et quand j'ai vu qu'il donnait deux master classes à Toulouse pendant la semaine, je me suis senti moralement obligé de participer à l'une des deux au moins.

André Ceccarelli

Fidèle à lui-même, il en a mis une bonne dose, même si on était loin des décibels de Francky la veille. Forcément, c'est pas du tout le même style. Lui, c'est le jazzman de folie. Tout en finesse. Une technique aux balais d'une douceur et d'une précision extraordinaire. Une délicatesse dans les baguettes qui fait rêver. Une musicalité sur les fûts qui surprend. Et pourtant une vitesse hallucinante.

André Ceccarelli

Après s'être prêté au jeu des questions de Daniel Dumoulin, de l'école Agostini, il a continué sa démontration de talent, notamment dans quelques duos fantastiques avec Rémi Vignolo, contrebassiste de génie. Quitte à donner un concert avec les copains le soir (impossible d'avoir une place : elles sont toutes parties super vite), Dédé les invite à lui prêter main forte l'après-midi.

Contrebasse

Avec tout ça, moi, j'en ai pris plein les oreilles et plein les yeux. Et je suis reparti en me demandant pourquoi je n'avais pas posé ma journée de vendredi aussi, histoire de remettre ça encore une fois.

Trrraka tchaca boum

Bon, alors j'ai fait mon teasing dans le post précédent, maintenant, je vous vois tous bave aux lèvres en train d'attendre les détails. Ah non ? Bon tant je dis rien alors. Allez, si, quand même, il faut que j'en parle un peu...

Batteries

Donc mercredi soir, Nuit de la Baguetterie. Pour les ignares incultes pas batteurs, la Baguetterie, c'est LE magasin batterie et percussions. Donc quand ils font LEUR nuit, ben ça décoiffe bien. Déjà, le décor est planté quand on entre franchit la porte de la Salle Nougaro : six batteries sur scène, dont une électronique. Ca s'annonce fort. Que le meilleur de Yamaha, Gretsch, Roland, Mapex, Pearl, Sonor, Meinl, Paiste, Sabian, Zildjian (mais non, c'est pas des incantations hindoues, c'est des marques de batteries et de cymbales)... Au programme, six batteurs, une demi-heure chacun. A vos marques, prêt, battez !

Régis Ceccarelli

Et c'est Régis qui ouvre le bal. Petit solo gentil, tout en finesse, que tu croirais presque que tu peux faire mieux pareil sans problème. Eh ben vas-y, essaie, puisque tu te crois si doué. Ah, on fait moins le malin maintenant, hein ?! D'ailleurs, le petit temps de questions qui suit pourrait redonner espoir. A l'écouter, on croirait que jouer de la batterie, c'est facile, ça vient comme ça, tout seul... J'ai pas besoin d'avoir mes baguettes dans les mains pour savoir qu'il est en train de se payer ma tête, celui-là.

Pierre Belleville

Après un petit morceau de chant accompagné des balais et un autre solo aux baguettes, il passe le relais à Pierre. Lui, c'est un cogneur, un vrai, un tatoué (ouais, ouais, tout le bras gauche). Et quand il frappe les peaux, tu croirais qu'il va passer à travers. D'ailleurs, on se demande même pourquoi ils ont mis des micros sur sa batterie : le son qui sort de ses fûts est déjà suffisamment costaud pour décoiffer un hérisson. Mais bon, force est de constater qu'il maîtrise son affaire, le Pierre, et c'est pas son pote bassiste qui dira le contraire. Surtout qu'il assure aussi pas mal, le Bastien...

Michael Schack

Une courte pause, le temps de se masser les tympans, et c'est Michael qui débarque. Un drôle de zouave, celui-là aussi. Et c'est qu'il s'y connaît en blagues, le belge. Et une fois sa batterie sous tension, le démonstrateur Roland fait son chaud show. La TD 20, c'est vrai que c'est quelque chose. Bon, la sono y est aussi sûrement pour beaucoup, mais en tout cas, elle sonne, et tu en aurais presque envie de ranger ta bonne vieille batterie acoustique dans le placard (j'ai dit presque, faut pas exagérer non plus). C'est la voisine qui serait contente. D'ailleurs, il paraît que ça a déjà sauvé des couples... Il paraît.

Franck Ridacker

Et de trois, on est au milieu de la soirée. On enchaîne alors avec Franck. Lui, il arrive, s'installe tranquillement dans son coin, balance ses playbacks, et te fait une démonstration pas piquée des vers ni des hannetons. Et puis voilà quoi, c'est tout ce que j'ai retenu de sa prestation. A part que Christophe a confondu son nom avec celui du suivant en reprenant le micro pour annoncer la brute qui arrivait.

Francky Constanza

Avec sa crête et son regard de psychopathe, Francky nous explique que le métal, c'est du hard rock plus énergique, plus élaboré. "Mais n'y voyez que des ondes positives, hein !" Mais bien sûr. Moi, je veux bien te croire, mais rien qu'à voir ta tête, je me dis qu'il vaut mieux garder ses distances, au cas où. D'ailleurs, il est encore plus bourin que Pierre, et c'est le seul dont j'ai vu les baguettes voler en éclats au milieu des morceaux. Mais il est tellement habitué que si tu regardes pas attentivement, t'as pas le temps de capter qu'il vient d'en attraper une nouvelle paire toute neuve entre deux séries de quintuples croches (mythique le jeté de baguettes cassées...).

D'ailleurs, je crois bien que c'est à ce moment-là que cette fameuse phrase de Woody Allen m'est revenue à l'esprit : "un morceau de métal, c'est long, surtout vers la fin." Bon, ok, j'ai pris de la liberté sur la citation, mais je peux vous assurer que son medley de quinze minutes, il m'a paru une éternité.[1]

Benny Greb

Heureusement, ce calvaire a pris fin. Et là, mesdames et messieurs, le miracle s'est produit. Le gus qui se présente pour terminer ne parle pas un mot de français, mais c'est pas grave, c'est pas ce qu'on lui demande.[2] En plus, le pauvre, il se fait planter par son Mac. S'il avait pris un PC sous Linux aussi, ça serait pas arrivé.[3] Donc changement de programme, il nous fait un petit solo. "Petit", je rigole rien que d'y penser. Il nous a surtout fait une démonstration que même ta grand-mère elle finit par pleurer ! Tout le monde a bloqué. Scotchés. Sans voix. Atomisés. Ah, mes aïeux, ça, c'est de la batterie. Le monsieur, il a que deux pieds pour ses cinq pédales, mais c'est pas grave. "Le truc, c'est de pas toutes les jouer en même temps..." ;-) Sacré Benny, va ! Et puis quand son ordinateur pommé[4] a finit par accepter de marcher, il a pu nous rajouter encore deux morceaux à lui qui n'ont fait qu'aggraver son cas : c'était lui la star de la soirée, point barre.

Benny Greb

Edit : Un petit aperçu de son talent pour ceux que ça intéresse...

Notes

[1] "L'éternité, c'est long, surtout vers la fin." W.A. Si je dois expliquer mes blagues maintenant, où va-t-on ?

[2] "Shut up and play" comme il le dit si bien lui-même...

[3] Pas de troll, SVP merci... je suis le seul à avoir le droit de faire ça ici, na !

[4] Non, ce n'est pas une faute de frappe...

Jeudi 08 février 2007

L'âme du Gospel (2/2)

Gospel Praise Family

Gospel Praise Family en concert à l'INSA le 07/02/2007

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