Ca faisait trois ans que je n'avais pas été me balader en ville un 21 juin. Trois ans que je jouais pour la fête de la musique et que je ne pouvais pas aller voir ce qui se passait autour. Mais cette année, rien de prévu. J'en ai donc profité pour voir ce que ça donnait aux alentours. Après un petit tour à Blagnac pour écouter deux trois petits groupes (dont une chorale un peu mieux calée que les groupes qui l'ont précédée... ), j'ai été voir dans le centre-ville de Toulouse...
En avant la musique !
Des photos, des résumés de concerts et autres spectaclesVendredi 22 juin 2007
La fête de la musique, c'est surfait
Par Spica le Vendredi 22 juin 2007, 09:50
Jeudi 21 juin 2007
Tolosa Latina
Par Spica le Jeudi 21 juin 2007, 09:13
Es todo lo que tendrais[1]... Les appareils photos n'étaient pas autorisés, ce qui est de mon point de vue une grosse bêtise, mais on me demande rarement mon avis pour ça, donc voilà ce qui arrive ensuite. Bref, mon sac a du rester à la consigne, et tout ce que j'ai à vous offrir, ce sont ces magnifiques vignettes prises avec mon téléphone. La prochaine fois, je tente une autre approche : si un journal veut bien m'embaucher seulement pour dimanche soir, histoire que je puisse avoir une accréditation, ça serait sympa...
En tout cas, une chose est sûre : voilà le genre de soirées que j'aime. Le genre de soirée qui donne envie de bouger. Le genre de soirée que je quitte avec une folle envie d'attraper une paire de baguette pour continuer à la maison[2]. Mais le truc avec ce genre de soirées, c'est que c'est un peu comme le cinéma : on n'a l'impression d'en profiter totalement qu'à condition de partager ça. Tout seul, c'est (un peu) moins drôle. Dommage.
Bref, je suis arrivé en fin d'après-midi, sur la fin du concert de Carmen Paris, et les quelques morceaux que j'ai entendus m'ont permis de comprendre que j'aurais du arriver plus tôt. Tant pis. Mais y'a tellement de groupes fantastiques dans ce festival qu'il faudrait poser toute la semaine en congés pour pouvoir tout suivre. La vie est faite de sacrifices...
Donc quelques minutes plus tard, sur la deuxième scène de la Prairie des Filtres, j'ai été suivre le premier groupe que j'avais prévu : Patriarcas de la Rumba avec les musiciens de Savor de Gracia si j'ai bien compris (oui, je ne parle pas tout à fait couramment l'espagnol... en tout cas pas à cette vitesse). Le moins qu'on puisse dire, c'est que les présentateurs ne nous ont pas menti quand ils ont annoncé avoir invité le meilleur de la rumba catalane.
Ils totalisent 400 ans à eux cinq (dont 200 pour l'un des cinq à lui tout seul, d'après un de ses comparses... oui, je comprends quand même un peu l'espagnol), ça vous donne une idée de la moyenne d'âge. Mais ça ne veut pas dire qu'ils ont du mal. Au contraire, je dirais que ça signifie surtout qu'ils ont de l'expérience. Et qu'ils savent faire bouger la foule à leurs pieds avec des rythmes et des sonorités qui transportent quelque part entre Barcelone et les côtes cubaines.
Ensuite arrive la deuxième grosse claque de la soirée : Ojos de Brujo. Là, on a droit à un mélange des genres assez phénoménal : des guitares gypsi, des percus latines et indiennes, un DJ... Bref un gros melting pot qui allie à la perfection les guitares flamencas avec le scratch sur des rythmes afro-cubains.
Un seul mot pour décrire tout ça : mythique ! Mythique, le duel entre beatbox et danseuse de flamenco[3]. Mythique, le trio de cajones[4]. Mythique le mélange général de flamenco, salsa, funk, électro, qui tire même vers le rap ou le ragga par moments, lorsqu'il s'éloigne des sonorités orientales. Mythique.
Et pour finir, Raynald Colom Sextet. Plus classique, c'est du jazz bien comme il faut pour calmer la soirée. Il est déjà tard, et c'est ce qu'on pourrait croire. Mais quelqu'un a manifestement oublié de prévenir le guitariste qui nous a emmené sur des airs funky digne d'un bon vieux James Brown. Et les spectateurs, tous assis au début, ne se sont pas fait prier pour se relever et danser devant l'estrade, avant d'y rejoindre les musiciens qui les y invitaient.
Et puis les dernières notes ont résonné. Les premières gouttes ont commencé à tomber. Comme pour pousser le public à déserter un peu plus rapidement l'endroit ou pour l'encourager à poursuivre en after sur un autre site. Moi, j'ai préféré aller me coucher. Il était déjà bien tard, fallait bosser le lendemain, et puis il faut dire surtout que le style m'attire moins.
Edit : Dégoûté : je viens de voir ce matin que Princesse Bobo devait y être aussi, mais comme elle a prévenu sur son blog un peu trop tard pour moi hier soir (j'étais plus devant mon écran à cette heure-là), je suis passé à côté. Et comme je n'ai pas eu l'occasion de discuter avec elle au dernier Toulouse Carnet, je ne l'aurais sûrement pas reconnue si je l'avais croisée (c'est peut-être le cas, d'ailleurs)... C'est trop bête...
Notes
[1] Oui, je sais, il manque les accents, mais je sais pas comment les mettre avec ce clavier...
[2] Par respect pour mes voisins, passé minuit, j'essaie généralement de contenir ce genre de pulsions.
[3] Une sacrée percussionniste à elle toute seule ! Je crois qu'elle m'a fait réaliser à quel point j'aime le flamenco !
[4] Un cajon est une percussion qui ressemble à une caisse en bois sur laquelle s'assied le percussionniste pour jouer.
Mercredi 20 juin 2007
Appel à candidatures
Par Spica le Mercredi 20 juin 2007, 11:32
Alors, aucun intéressé pour aller faire un tour à la Prairie des Filtres ce soir ? ¿ A nadie le gusta la rumba ?
Si on en croit le programme, ça va encore être la fête ! Espérons qu'ils ne m'empêchent pas de faire des photos...
Mardi 19 juin 2007
La rivière en folie
Par Spica le Mardi 19 juin 2007, 09:19
Depuis vendredi soir, le festival Rio Loco bat son plein, et Toulouse vit au rythme des sons latinos. Et cette année, comme j'habite officiellement dans l'enceinte de la ville rose, j'ai eu droit à un aperçu du programme via Capitole Infos, le périodique municipal indispensable pour savoir ce qui se passe de kiffant à pas rater dans ta ville et accessoirement les victoires remportées par le comité de ton quartier dans leur lutte contre l'invasion des géraniums grimpants[1]...
Et entre autres, j'avais repéré un petit concert gratuit de Sergent Garcia au Lac de la Reynerie. Enfin "petit", façon de parler. Parce que c'était plutôt du gros son, le son de la Habanna, qui te fait regretter de pas vivre à Cuba. Personnellement, j'aime beaucoup le style salsa-muffin du Sargento, même si je n'ai qu'un vieil album à la maison.
Donc avec ce concert, j'ai pu entendre les versions live d'un certain nombre de morceaux de l'époque comme Amor pa mi, Que palique, l'explosif Oye mi bomba ou le tube Acabar mal, mais aussi découvrir plein de morceaux plus récents comme Si solo fuera yo un pajaro ou Yo me voy pa' la cumbia du dernier album Mascaras. Et pour la peine, j'ai pas été déçu. Je crois qu'il va falloir que j'ajoute quelques albums dans ma CDthèque pour rattraper le retard accumulé depuis le célèbre Un poquito quema'o[2].
Seul hic finalement, la place était bondée (ça se comprend) ! Heureusement, il n'y avait pas tant de monde que ça sur les côtés de la scène, le public se massant principalement en plein milieu. Ce qui nous a laissé tout le loisir d'explorer à fond le concept de photos des musiciens de dos... Et puis un peu de face aussi quand même, parce qu'encore une fois, les gens sont tout gentils quand ils te voient avec gros appareil dans les mains et ils te laissent passer pour prendre quelques photos des visages. Ou alors ils étaient juste gentils avec tout le monde ?
Bref, on a mitraillé, et on a même eu droit d'accéder derrière les barrières un moment, pour être plus proche de la scène pour prendre des photos. Un des responsables a autorisé quelques personnes à passer chacun leur tour devant la scène pendant les rappels. Mais une minute chrono chacun, pas plus. Sauf que comme je suis trop chanceux, en gros, j'ai à peine pris la première photo que la chanson se terminait et les lumières s'éteignaient. Le gars me faisait signe de mitrailler, façon "vas-y mon gars, le chrono tourne"[3], et m'a demandé de ressortir alors que la deuxième chanson commençait à peine sans vrai éclairage...
Bilan : j'ai pu prendre que deux ou trois photos, même pas nettes. Il aurait voulu me frustrer volontairement, il pouvait difficilement faire mieux. Mais bon, je me suis consolé avec la qualité du concert. Un gros régal, avec des musiciens plus que talentueux (je vous raconte pas le batteur...). Et puis c'était aussi l'occasion de rencontrer Galileo, un des plus talentueux photoblogueurs de la ville (enfin mon préféré en tous cas...).
Voilà pour cette fois. Mais on va remettre le couvert très vite : cette semaine s'annonce riche en concerts ! Prochaines étapes Rio Loco (pour moi en tous cas) : mercredi soir, puis dimanche soir pour deux concerts à chaque fois à la Prairie des filtres[4]. Avis aux amateurs...
Notes
[1] Non, je suis pas jardinier, et je sais même pas si ça existe, les géraniums grimpants, alors pas de commentaire, pliz'...
[2] Lacune comblée avec deux albums trouvés après d'interminables recherches au rayon... rock français ! Non mais j'vous jure...
[3] Et je pensais très fort : "c'est ça, t'es malin... Y'a pas de lumière, comment je fais pour shooter ?"
[4] Il y en a quatre dans la journée, mais ce sont les deux de la soirée qui m'intéressent.
Mercredi 13 juin 2007
Dans le coin
Par Spica le Mercredi 13 juin 2007, 13:25
Cette fois-ci, c'est pas sur Toulouse même, mais si y'en a du côté de Villemur ce dimanche après-midi, voilà pour vous :
Mardi 05 juin 2007
Le concert de la semaine (dernière)
Par Spica le Mardi 05 juin 2007, 09:22
La semaine dernière, j'aurais pu faire de la pub pour un certain concert. Je ne l'ai pas fait. A moitié par oubli, et à moitié parce que ce que j'en savais se limitait à ce qui était sur le flyer. D'ailleurs, je ne pensais même pas y aller. J'ai fini par me décider au dernier moment. Dimanche midi, je me suis un peu incrusté pendant les balances pour voir ce que ça donnait, et sans avoir entendu autre chose que quelques accords en vrac et le début d'un morceau, j'ai fini par changer d'avis. Grand bien m'en a pris ! Je sais aujourd'hui que si je n'y étais pas allé, j'aurais vraiment loupé quelque chose : le premier concert de la première tournée française du groupe The Kry.
Bon, alors avant d'aller plus loin dans ce billet, vous allez me faire le plaisir d'ouvrir le site du groupe dans une fenêtre à côté, histoire d'avoir leur musique en fond pendant que vous poursuivez la lecture. Ca y est, c'est fait ? Ok, je continue...
Où j'en étais ? Ah oui, le concert. Ca se passait donc au Ramier, et ça a commencé par une première partie de Sebastian Demrey. Pour ceux qui connaissent pas, Seb, c'est un québécois qui chante en français et en anglais (un copain à Tabitha, Maggie Blanchard et les autres...). Un son entre rock et pop-rock qui envoyait bien, des ballades tranquilles, une très bonne surprise en tout cas.
Le temps d'un changement de plateau, et il a laissé la place au gros groupe de la soirée : The Kry. The Kry, c'est un groupe canadien qui tourne depuis plus de quinze ans maintenant, et que je ne connaissais pas encore. Mea culpa : j'ai pas pris le temps de jeter un coup d'oeil à leur site avant le concert...
Et là, j'avoue que j'ai été conquis : le son pète bien, ça déménage, et même si on n'est pas nombreux devant la scène, ils savent mettre l'ambiance. Mais ce que j'ai préféré, avec le recul, ce sont les paroles. Parce que même si le concert est l'occasion de passer une super soirée avec de la bonne musique plein les oreilles, c'est surtout l'occasion pour eux de partager quelque chose, de faire passer un message : celui de leur foi, de l'amour de Dieu et de la possibilité qu'il donne à chacun de faire la paix avec lui en recevant son pardon grâce au sacrifice de Jésus.
Bref, une musique géniale, des textes qui vont droit au but, tout ce qu'il fallait pour me faire passer une super soirée. Bon, et accessoirement, une nouvelle occasion de faire des photos de concert. Cette fois-ci, je pouvais aller au ras de la scène, mais j'ai retrouvé les mêmes galères que d'habitude : entre les longs temps de pose à cause de la faiblesse de l'éclairage (le guitariste a pu jouer quatre mesures le temps de la photo) et la difficulté à faire la mise au point dans l'obscurité (ah, la joie de découvrir que l'appareil a fait sa mise au point sur le pupitre en premier plan au lieu de la tête du chanteur), je me retrouve avec une grosse quantité de déchets. Sans compter les musiciens dans l'ombre sur les côtés et le batteur caché derrière une écran de fumée un peu trop important... Heureusement, il reste quelques prises correctes.
En tout cas, ça m'amène à deux remarques question technique pour la prochaine fois :
- Il y a de bonnes chances que je finisse par tout shooter en RAW dans les concerts pour pouvoir optimiser le traitement des fichiers (notamment les questions d'exposition et de balance des blancs).
- Les boules Quiès, c'est le bon plan pour pouvoir profiter du concert à fond sans avoir peur de s'approcher pour prendre des photos. Au moins, même en plein devant les enceintes, je me prenais les vibrations de plein fouet, mais mes oreilles étaient bien protégées.
Sebastian Demrey, au Ramier
Par Spica le Mardi 05 juin 2007, 09:21
Sebastian Demrey et ses musiciens au Ramier, dimanche 3 juin 2007
Lundi 21 mai 2007
Sur la place du village
Par Spica le Lundi 21 mai 2007, 15:26
Dimanche, si vous vous souvenez, je vous avais annoncé un petit concert place du Cap'. Qui y était ? Non, parce que moi, j'y étais, mais ma carte mémoire a grillé, et j'ai perdu toutes mes photos ! Non, je rigole, mais ça pourrait arriver, alors c'est pas parce que je suis là qu'il faut ranger son appareil, hein miss[1] ?
Donc pour ceux qui ont oublié, je ressitue le contexte : dimanche après-midi, l'association Laurette Fugain organisait une marche contre la leucémie, avec en prime deux groupes en concert : 43 tours, et Pier Planas et LeGroupe, que vous connaissez déjà (le premier qui dit non, je lui fais relire les archives de ce blog jusqu'à avant sa création !).
Quelques réflexions à chaud :
- Les rollers, pour shooter sur la place du Cap', c'est le bon plan. Même si on perd légèrement en stabilité, les précieux centimètres qu'on gagne en hauteur sont déterminants pour ne pas être gênés par les têtes des autres spectateurs. Et puis ça permet de passer rapidement d'un bout de la scène à l'autre (maintenant, je déconseille ça en amphi Fourier, surtout dans le noir).
- Pourquoi est-ce j'attire autant l'attention quand je fais mes photos ? Je ne suis pourtant pas le seul avec un réflex... Cette fois-ci, on m'a pris pour un journaliste (entre autres, même si j'ai jamais vu de journaliste prendre des photos en rollers, enfin bon), et j'avais même pas sorti le flash !
- Heureusement que personne n'a pris peur dès les premières gouttes, puisque le soleil est finalement sorti pour Pier et LeGroupe. Bon, ça veut pas dire que 43 tours y était pour quelque chose, hein ! Eux aussi, ils se sont bien débrouillés.
- Le Capitole, c'est pas mal comme toile de fond. J'ai fait ce que j'ai pu pour en tirer le meilleur. A vous de juger.
- Par contre, avec tous ces pieds de micros sur l'estrade, c'est galère de trouver un angle dégagé pour tirer le portrait des artistes !
- Merci au chauffeur de salle, qui était soit naturellement très extraverti, soit légèrement éméché, au choix. Je crois que Pier a parlé de l'embaucher à plein temps.
- Bravo à l'éclairagiste ! Le joli sourire de Magalie est enfin sorti de l'ombre. :-p Bon maintenant, si les fans se mettent à lui courir après, j'y suis pour rien, moi, hein !
- Merci à mon assistant impromptu, Dorian, qui s'est parfaitement bien acquitté de sa tâche, à savoir faire rire Anneline à l'alto, histoire d'avoir une photo où elle est moins concentrée (non, je rigole, j'en ai plein d'autres où elle sourit, même à l'alto)... Oui, j'aime les sourires sur les visages féminins, c'est comme ça.
- Prévoir un oreiller pour Mathias pendant la berceuse la prochaine fois.
- Si Damien veut se lancer dans la politique, j'ai une photo pour lui. Bon, sauf le coeur sur la joue, c'est mauvais pour la crédibilité...
- Que serait le meilleur groupe du monde sans un ingénieur du son compétent ? A chaque fois, c'est le même, et c'est pas pour rien...
- La carrière de Pier semble vraiment décoller, avec ses premiers autographes à signer pour des fans qui ont fait spécialement le déplacement du Japon.
Bon, voilà pour cette fois. C'était un peu dur de choisir parmi plus de deux cents photos les plus jolies (d'ailleurs, je crois que je vous en mets plus à chaque fois, non ?), et comme vous êtes toujours plus exigeants (si si, j'ai entendu les remarques pour me mettre la pression avant le début du concert), j'ai préféré en choisir quelques-unes que je trouvais représentatives de l'événement. Ou du moins auxquelles j'ai pu faire raconter quelque chose. Pour le reste, faudra voir sur Ringo (laissez un com' en remplissant bien votre email si vous n'y avez pas accès), quand j'aurai le temps de les transférer. Enfin, j'ai surtout besoin d'une connexion Internet, parce que je vais pas faire ça du boulot... Quelqu'un qui veut bien me laisser squatter son wifi ?
Notes
[1] Oui, elle se reconnaîtra, et en plus, je suis sûr qu'elle en a fait de très jolies. Surtout de Pier...
Lundi 14 mai 2007
Les cordes anonymes
Par Spica le Lundi 14 mai 2007, 09:18
L'alto masqué
Le violon masqué
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