Questions existentielles

Pour les réponses, c'est pas toujours ça...

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Mardi 18 décembre 2007

Bas les masques

Ce qu'il y a de bien dans les pseudos, c'est tout ce qu'on peut trouver derrière. Un peu comme ceux qui décryptent les intentions cachés des gens dans leur langage corporel, moi, j'aime bien deviner ce que renferme un pseudo. Un peu comme dans le film "Vous avez un message", quand Meg Ryan cherche à deviner d'où vient le pseudo de son mystérieux correspondant. Bon, on n'apprend pas forcément grand-chose, mais c'est marrant parfois d'y découvrir un indice sur la personne qui l'a choisi.

Parce que des pseudos, y'en a de toutes sortes. Y'a les génériques, avec des noms de personnages réels ou imaginaire. Ceux qui choisissent un nom qui existe déjà parce qu'ils s'identifient à son propriétaire, ou parce que leur entourage les a souvent comparés au héros qui le porte. Ce qui est dommage, c'est que ce sont un peu toujours les mêmes qui reviennent, selon les effets de mode ou les catégories sociales. Des petits garçons qui se prennent pour un super-héros, des filles qui se voient en chanteuses célèbres, des ados qui s'imaginent ressembler à tel acteur, tel star du moment...

Ensuite, y'a les descriptifs. Ceux qui essaient de faire tenir en quelques lettres ce qui pourrait leur servir de définition. jf_du_75, le_plus_grand_rapper_du_93, petit_coeur_solitaire... Ok, ça fait très pseudo skyblog, mais bon, c'est pas moi qui ai inventé le cliché.

Bon, je parle pas de ceux qui utilisent simplement leur nom, ou un diminutif évident (auxquels ils finissent par devoir accoller un nombre quelconque parce que 253 personnes ont déjà fait pareil)... On ne compte plus les stéphane_452, manu172, geraldine-183...

Enfin y'a les cryptiques. Ca, c'est mes préférés. C'est le genre de pseudo dont on comprend tout de suite qu'ils renferment une petite énigme. Rien qu'à les lire, on devine que ça n'est pas du français, mais qu'il y a une raison bien précise derrière. Et il faut parfois beaucoup d'imagination pour la retrouver. Demandez à Samantdi. Parfois, on retrouve un prénom dont l'ordre des lettres a été permuté. Parfois, il faut faire attention à la prononciation pour retrouver les syllabes dans le désordre. D'autres fois, le pseudo a une histoire beaucoup plus longue, et n'a pas attendu l'arrivée d'internet pour se créer. Et ces pseudos, c'est les meilleurs. Des pseudos uniques par leur histoire, qui peuvent en dire long aux initiés, mais qui ne révèlent pas leurs secrets à n'importe qui...

Bon, le seul problème, c'est qu'avec un pseudo aussi unique, on peut facilement suivre votre trace sur Internet...

Vendredi 14 décembre 2007

Question de point de vue

C'est fou l'idée que beaucoup de filles se font d'elles-même. Enfin physiquement, je veux dire. Bon, à force de les entendre se plaindre sur leur blog de ce qu'elles lisent dans Elle, je me faisais une petite idée. Mais depuis que je me suis mis à faire des photos avec des modèles, je le réalise de plus en plus. Enfin surtout parce que je fais rarement des photos avec de vraies modèles qui, elles, sont en général un peu plus sûres de leur physique...

Là, mes modèles, ce sont la plupart du temps des amies à qui je propose de poser, et le plus souvent, la première réaction que j'ai ressemble à ça :

- Mais pourquoi tu veux faire des photos avec moi ? Je suis pas photogénique !

Pas photogénique ? Hum... C'est bizarre, mais on doit pas avoir la même définition. Parce que les filles en question, elles sont loin d'être laides. Mais allez savoir pourquoi, elles ont du mal à me croire.

- C'est normal, c'est des filles !

qu'on m'a répondu[1]. Je veux bien, mais quand même. Ca me sidère de voir autant de filles dans ce cas. Bon, je sais que je suis le premier à m'apitoyer sur mon sort pour d'autres domaines malgré les compliments ou les encouragements, donc au final, ça doit être un peu pareil.

Quoi qu'il en soit, depuis, j'ai trouvé un but à mes photos avec modèles quand elles sont dans ce cas-là : si en leur montrant les photos après la séance, j'arrive à les convaincre qu'elles aussi sont ravissantes, alors je suis satisfait. Des fois, j'y arrive, d'autres non. Mais au moins, j'aurais essayé.

Accessoirement, ça a aussi un petit côté formateur : moi qui n'arrivais jamais à dire à une fille qu'elle était jolie, même en me préparant plusieurs heures à l'avance, me voilà obligé de toutes les rassurer en leur répétant qu'elles sont magnifiques et qu'elles n'ont rien à envier aux filles qu'on voit dans les magazines. Qui sait, peut-être qu'un jour ça me servira ?

Notes

[1] Je précise que cette remarque émane aussi d'une fille, pas d'un macho un peu moqueur...

Vendredi 07 décembre 2007

Self estime

Y'a rien de mieux pour retrouver un peu de confiance en soi que de trouver de nouvelles personnes qui vous fassent les mêmes compliments que avez déjà entendus mille fois, mais auxquels vous ne croyiez plus tant que ça.

Mardi 04 décembre 2007

Le temps passe vite

Ils ont déjà sorti les galettes des rois à Leclerc...

Vendredi 16 novembre 2007

Manque de place

Comme beaucoup de gens dans le coin, j'ai du mal à me garer le matin, en arrivant au boulot. Il faut dire que le parking est largement sous-dimensionné, ce qui fait que non seulement le nombre de places prévues pour les employés des entreprises présentes dans nos bâtiments est déjà largement insuffisament, mais en plus de ça, il n'y en a aucune de prévue pour les sous-traitants. Résultat : le parking est chaque jour bondé, toutes les places sont prises, il y a des voitures partout en dehors des places bien marquées, jusque sur les trottoirs de tous les côtés de la rue. Certains en bloquent d'autres arrivés avant eux qui ne peuvent plus sortir le soir, d'autres voient des autocollant fleurir sur leurs vitres parce qu'ils ont piquées les places d'une autre société, etc. Et bien sûr, personne n'est vraiment censé se garer où que ce soit dans cette rue. Il y en a toujours que ça dérange (une fois, j'ai retrouvé ma voiture à quelques mètres de l'endroit où je l'avais garée, parce qu'elle gênait le passage des engins de la mairie, je suppose, qui faisait tailler les arbres ce jour-là...).

Bref cette semaine, il semblerait que les doléances de tous les conducteurs du quartiers aient finalement été entendues : du jour au lendemain, un marquage au sol est apparu pour délimiter des places tout le long de la rue, places qui ont été aussitôt occupées. Seul problème, c'est que cette rue n'est pas particulièrement large, et que le fait de permettre aux voitures de se garer sur la chaussée a conduit à réduire un peu trop l'espace permettant la circulation des voitures. Et vu l'encombrement, on a du rapidement se rendre compte que ça bloquait pas mal la circulation.

Donc dès le lendemain, le marquage a été effacé. Ou plutôt recouvert de peinture noire. Ce qui fait que maintenant, on a une rue où susbsistent les traces d'un marquage, mais sans qu'il ne soit vraiment autorisé de s'y garer. Et même si une journée, ça n'est pas long, ça l'a été suffisament pour donner des habitudes à certains.

Bilan : on n'a toujours pas plus de places, mais certains (très peu) vont même jusqu'à se garer sur la chaussée dans la rue, bloquant du même coup une partie de la circulation et augmentant les risques d'accrochage. Eh ben on n'est pas sortis de l'auberge, croyez-moi...

Mercredi 07 novembre 2007

Loin des yeux

C'est fou comme le fait d'entendre leur voix au téléphone me fait réaliser à quel point ils m'ont manqué. Ces amis qui sont partis aux quatre coins de la France, quand ce n'est pas encore plus loin. Ces amis auxquels mon coeur reste attaché malgré la distance qui nous sépare, même si on ne peut plus se voir, même si les coups de fil ou les emails se sont aussi raréfiés.

Ils ont avancé, chacun de leur côté, nous avons continué notre chemin, mais le fait de leur parler me donne l'impression de faire un bond en arrière, de revenir à ces années où nous étions si proches. J'ai comme l'impression tout d'un coup de réaliser que mon coeur s'est arrêté au moment où nous nous sommes séparés, que mes sentiments et mes pensées sont restées figés pour s'accrocher à cette époque pourtant révolue.

Et je me dis qu'il faut aller de l'avant. Peut-être renouer des liens, retrouver d'autres attaches. J'ai si souvent peur que celles qui me restent lâchent à leur tour. Mais je ne sais pas en gérer trop à la fois. Plus les gens qui m'entourent sont nombreux et plus j'ai l'impression de devenir transparent, de me fondre dans la foule jusqu'à disparaître. Ce dont j'ai besoin, c'est de ce sentiment d'exister pour quelqu'un, pour un ici ou une là, pas de me mêler à une masse sans visage.

Ca doit être pour ça que le fait de leur parler me fait tellement de bien. C'est un petit moment d'intimité, un moment seul à seul, comme au bon vieux temps. Sentir que rien n'a changé au fond, que le temps et la distance ne viendront pas à bout de notre amitié, malgré les apparences.

Mercredi 24 octobre 2007

Deux sortes de photographes

There are two types of photographers in this world. Those who shoot smiles well and those who don’t...
(Smiling Happy People, à lire en entier pour comprendre)

Je crois que je fais partie de ceux qui sont plus faits pour les sourires.

Mardi 23 octobre 2007

Encore raté

Je t'avais dit que je n'avais rien à écrire aujourd'hui. Et puis finalement, j'ai écrit un billet rien que pour toi. Mais je l'ai effacé...

Mercredi 17 octobre 2007

Avertissement

Bon, vu le nombre de fils RSS dans mon agrégateur, je me suis une fois de plus résigné à faire du ménage. Seulement voilà, je ne sais pas vraiment quoi virer... C'est pas que je veuille me débarrasser de qui que ce soit, mais ça me prend trop de temps chaque jour de suivre tout ça, d'où la nécessité de faire des coupes franches dans ma liste de lecture. Qui reste, qui s'en va[1] ? Cruel dilemme...

Notes

[1] Pour que Dragibus reste, envoie 1 au 3678, pour que Ghusse s'en aille, tape 2... ;-)

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Mardi 09 octobre 2007

La pensée du jour

Aux photographes qui fuient les stéréotypes et les prise de vue un peu bateaux :

En photo plus que dans n'importe quel art, il ne faut pas avoir peur des clichés ![1]

Ok, je sors... ;-)

Notes

[1] Edit : Il suffit de poser un regard neuf sur un sujet usé...

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