août 2006

Lundi 21 août 2006

Balade en Provence

On a beau me dire que la Provence, c'est le pays du soleil, j'ai failli croire cette fois-ci que c'était un mythe : le ciel chargé de samedi matin était le même que celui que j'ai eu l'année dernière à la même période. Heureusement que le temps s'est dégagé dans l'après-midi. Dans le port Finalement, Teddy et John, je veux bien croire qu'il y a un peu de soleil du côté de chez vous... Mais de là à dire qu'il y en a toute l'année... C'est votre côté marseillais qui parle, non ?

Sinon, les calanques sont vraiment aussi belles qu'on le dit. Dommage que la quantité de méduses empèche qui que ce soit d'entrer dans l'eau... Enfin on a bien vu un ou deux téméraires ici ou là, mais ils n'ont pas passé plus de deux minutes dans l'eau...

Voilà. Je ne vais pas développer plus ce billet, mais juste passer un petit bonjour à tous les jeunes d'Aix, et signaler que les photos sont sur Ringo aussi. N'hésitez pas à me rajouter à votre liste d'amis pour pouvoir les consulter...

Vendredi 18 août 2006

La tête dans les nuages

3077m. Le but est atteint. 7h de montée, par la face Est. C'est long, je sais, on a pris le temps, mais au moins, on n'est pas fatigués. Et quelle vue !

Petit lac Bon, il a d'abord fallu passer le cap des 2500m, pour enfin sortir de la brume obstinée qui s'attarde dans la vallée auzatoise. Puis remonter la cheminée d'éboulis. Une petite larme au coin de l'oeil, le paysage est magnifique. L'ascension du plus haut sommet ariégeois se termine par un vaste dôme caillouteux, interminable, où les abris en pierre sont d'une utilité indiscutable pour savourer le saucisson à l'abri des rafales du vent d'altitude. Pas moyen de voir la Pique d'Endron, qui ne veut pas sortir des stratocumulus. Une petite souris traverse rapidement entre les cailloux. C'est à se demander comment elle est arrivée là...

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Jeudi 17 août 2006

Pélerinage solitaire

Cirque de Cagateille Après avoir fait chauffer la carte Décathlon, il était temps de mettre à l'épreuve les nouvelles chaussures, la tente, et autres accessoires de rando. Direction Aulus, et le cirque de Cagateille.

La petite route qui conduit là-bas est à l'image du parking : pas assez grande. Heureusement, peu de gens redescendent au-moment où je monte... Mais le parking est bondé. Il en faut plus pour me décourager ! Une fois équippé, avec mes 15 à 20kg sur le dos, j'attaque mon parcours. La première étape arrive vite : une vue magnifique sur le cirque de Cagateille. C'est aussi pour cela que le parking est tellement surchargé : en pleines vacances, cette petite promenade familliale attire tous les touristes de la région. Le temps de faire quelques photos, et la route reprend. Très vite, les rencontres se font plus rares. Ce qui n'est pas plus mal. Ah, la tranquillité de la montagne...

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Mercredi 16 août 2006

Le chaînon manquant

EsperazaD'où venons-nous ? Où allons-nous ? Quel est le but de notre existence ? Voilà les questions ultimes auxquelles sont confrontés les êtres humains. Selon toute apparence, les hommes veulent trouver une réponse à ces questions. Voilà pourquoi tant d'efforts sont déployés à examiner notre passé, à étudier les origines de notre planète et de nos civilisations.

Pourtant, la Bible donne des réponses claires à ces questions. Concernant nos origines, elle dit que nous avons été créés par Dieu (Gen 1:27). Pour ce qui nous attend, c'est le jugement, et la vie éternelle au paradis ou la condamnation à l'enfer si nous refusons de placer notre confiance en Dieu (Héb 9:27). Et à propos de notre but, elle affirme que nous avons été créés pour servir à la louange et à la gloire de Dieu (Eph 1:12)...

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Jeudi 10 août 2006

Qui a droit au salut ?

Alors que je parlais de Dieu avec des collègues, l'un d'entre eux m'a demandé un jour : "Et Hitler, il méritait d'être sauvé aussi ?" Après tout, j'étais en train de raconter que tout le monde avait la possibilité d'être sauvé. Pas de doute sur ma réponse : "Non, il ne méritait pas d'être sauvé. Et toi non plus !" Bien sûr, je n'étais pas en train d'accuser mon interlocuteur d'être aussi coupable que le grand dictateur nazi, mais simplement d'attirer son attention sur le point qui surprend la plupart des gens : notre salut ne dépend pas de nos mérites...

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