On a donc vu que Jésus n'avait pas caché son identité à ses auditeurs. Il reste néanmoins quelques éléments supplémentaires dans ses paroles qui montrent qu'il savait être plus qu'un simple prophète. Non seulement il a revendiqué être le Messie d'essence divine que le peuple attendait et s'est identifié à Dieu en s'appropriant ses noms, mais il a aussi affirmé à plusieurs reprises avoir certains de ses attributs.
février 2011
Lundi 28 février 2011
Jésus était-il Dieu ? (3)
Par Spica le Lundi 28 février 2011, 23:46 - Je pense donc j'écris
Dimanche 27 février 2011
Jésus était-il Dieu ? (2)
Par Spica le Dimanche 27 février 2011, 21:41 - Je pense donc j'écris
Après avoir vu que Jésus s'était présenté aux Juifs d'une manière qui l'identifiait immanquablement à Dieu, qu'a-t-il dit d'autre qui puisse laisser penser qu'il se prenait pour Dieu ? L'affirmation la plus évidente est qu'il s'est présenté sans équivoque possible comme le Messie, avec tout ce que cela impliquait d'après les écrits prophétiques qui l'annonçaient.
Samedi 26 février 2011
Jésus était-il Dieu ? (1)
Par Spica le Samedi 26 février 2011, 22:43 - Je pense donc j'écris
En parlant de Jésus avec certaines personnes (en particulier des témoins de Jéhovah ou des musulmans), il m'est quelques fois arrivé d'être confronté à la fameuse question de savoir s'il était Dieu ou pas, la plus grande objection étant que nulle part dans les évangiles on ne le voit prétendre qu'il l'est. D'ailleurs, même dans le reste des écrits qui le concernent dans la Bible, il n'y aurait pas marqué non plus clairement "Jésus est Dieu", ce qui laisserait à penser que l'idée que Jésus puisse être Dieu soit une invention récente à laquelle n'adhéraient pas les premiers chrétiens.
I respectfully disagree[1] comme disent les cousins d'outre-Manche.
Notes
[1] Sauf votre respect, je ne suis pas d'accord.
Mardi 08 février 2011
Illusion d'optique
Par Spica le Mardi 08 février 2011, 11:05 - Je pense donc j'écris
Des deux carrés gris, lequel est le plus foncé ?
Aucun des deux, ils sont tous les deux exactement de la même couleur. Tout le monde connaît le principe de cette illusion d'optique : si nos yeux voient l'un des deux plus foncé que l'autre, c'est parce qu'ils ne peuvent s'empêcher de le comparer à ce qui l'entoure.
Dans la vie, c'est un peu pareil. On a tous souvent tendance à se considérer comme quelqu'un de bien, de bon, parce qu'on se compare à ceux qui sont pires que nous. La notion même du péché est devenu quelque chose de très vague. "Je n'ai jamais tué personne, jamais braqué de banque ou torturé qui que ce soit." Lorsqu'on fait son bilan, on est n'y voit pas grand chose à redire, rien de bien méchant au point de mériter qu'on s'y attarde. Tout au plus, on n'est "pas plus mauvais qu'un autre"...
Mercredi 02 février 2011
Les promesses de Dieu : la joie
Par Spica le Mercredi 02 février 2011, 01:26 - Je pense donc j'écris
Il y a de cela quelques années, au tout début de ce blog, je me souviens avoir posté un billet dont le titre laissait supposer le début d'une série. Depuis le temps que ce billet est resté seul dans sa série, il serait temps de lui ajouter un peu de compagnie et j'avais justement en tête ces derniers jours une petite réflexion sur une autre des promesses de Dieu : celle de la joie. De Sa joie. Celle qui permet à Paul de dire aux Philippiens :
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous. (Phil 4:4)
Parce que pris hors de tout contexte, cet encouragement a tout pour surprendre. Est-ce que la joie peut se commander ? Est-ce qu'on peut être continuellement joyeux, même dans les épreuves les plus dures ? Est-ce que le chrétien n'est jamais censé passer par des moments de tristesse ou de découragement ?
Bref, quand on y regarde bien, voilà un verset qui peut soulever beaucoup de questions. Ou au contraire facilement mener à des déclarations à l'emporte-pièce si on le survole de manière trop hâtive. Ici un pasteur proclame qu'un vrai chrétien ne devrait jamais déprimer. Là un autre s'acharne à convaincre ses auditeurs que la joie n'est qu'un choix à faire qui ne relève que de leur responsabilité. Et au fond, un croyant se morfond dans la culpabilité en voyant qu'il n'arrive pas à vivre ce qu'on lui rabâche sans ménagement...