Ah, les longues soirées d'enregistrement, les instruments qui s'entassent dans tous les coins de la maison, les câbles qui courent dans tous les sens, les prises qu'on refait indéfiniment... Y'en a qui vont avoir plein de bons souvenirs... Vivement qu'on puisse aussi écouter le résultat !
En avant la musique !
Des photos, des résumés de concerts et autres spectaclesLundi 24 septembre 2007
Méditation
Par Spica le Lundi 24 septembre 2007, 09:23
Une photo supplémentaire du concert d'Hass Mosa cet été... Une parmi tant d'autres que vous n'auriez peut-être jamais vue sans l'aide de Galiléo.
Vendredi 17 août 2007
Reggae Bam Bam
Par Spica le Vendredi 17 août 2007, 23:59
Suite à la petite scène en plein air de la Palmyre dimanche dernier, on avait été contactés par Stfy, la manager d'Hass Mosa. Un petit coup de fil la veille du concert, et c'était réglé : on avait l'accès au concert en échange de quelques photos. Et avec l'accès privilégié au pied de l'estrade pour shooter. Parfait !
Et pour bien commencer, on a retrouvé Flex, le groupe funky de dimanche soir. C'est eux qui ont démarré la première partie vers 21h avec quelques morceaux, mais ils ont du laisser la place aux suivants rapidement. Trop rapidement (pas eu le temps de faire grand chose comme photos...). Surtout qu'après eux, un certain nombre d'artistes repérés par Hass Mosa au gré de ses tournées se sont succédés : TJ, Albinos Williams, Sista Ema, Khemry.Mosta... Que du bon gros Hip-hop-ragga-dancehall. Bon, c'est pas que j'aime pas, mais je me lasse vite. Et au bout de deux heures, je commençais à trouver ça long.
Heureusement, à 23h bien passées, on est enfin passés au vif du sujet : le rasta des Comores entre en scène avec son groupe.
- C'est comment ?
- C'est chaud !
C'est le leitmotiv du reste de la soirée, jusqu'à presque 2h du matin ! Avec son allure à mi-chemin entre le prophète jamaicain et le marabout africain, il sait faire monter l'ambiance. Et ses acolytes suivent sans fausse note. Que du bon gros reggae bien roots qui donne envie de danser tout le long.
Au final, ça valait largement le coup. Plus qu'à retoucher un peu toutes les photos pour les envoyer à Steffy. En tout cas, cet accès privilégié en tant que photographe, c'était nickel (merci Steffy !). L'éclairage donnait bien, le protagoniste était le genre de personnage haut en couleur avec lequel on peut s'amuser au niveau photos. Seul regret : la quantité de fumée un peu trop importante, qui fait que les photos ont automatiquement un gros voile blanc (ou coloré selon les éclairages) dès qu'on essayait de photographier quelqu'un au second plan, derrière le rasta. Certaines mauvaises langues diront que la machine à fumée n'y était pas pour grand-chose, et j'avoue qu'elles n'ont peut-être pas tord...
Dimanche 12 août 2007
Hip hip hop
Par Spica le Dimanche 12 août 2007, 23:25
A l'origine, on était partis pour écouter un concert de reggae. Mais Hass Mosa n'était pas là. Donc on a eu droit à la place à quelques rappeurs locaux. Pas mal, mais pas particulièrement fantastique quand on n'est pas complètement fan du genre.
J'ai apprécié, mais sans plus. Par contre, lorsque Flex a pris la suite, tout de suite, ça a commencé à me plaire davantage. Là, outre le chanteur, y'avait de vrais musiciens et un style funky sur lequel j'ai bien accroché. Mais à cause d'un bête arrêté préfectoral qui n'autorisait le tapage que jusqu'à minuit, il a vite fallu qu'ils replient bagage. Dommage que les rappeurs avant eux aient pris la majeure partie du temps.
Enfin surtout, le bon point de la soirée, ça a été le fait de se faire remarquer par Steffy, la manager d'Hass Mosa, avec nos appareils. Bilan : on a eu notre ticket pour assister au gros concert d'Hass Mosa dans la semaine...
Jeudi 09 août 2007
On soigne ses oreilles
Par Spica le Jeudi 09 août 2007, 22:39
Train's tone en concert à Saint-Palais. Y'a pas d'âge pour écouter de la musique de skalité...
Lundi 23 juillet 2007
Avenue, a vu, a ma plu
Par Spica le Lundi 23 juillet 2007, 11:15
A voir cette photo, y'en a qui pourraient croire que j'ai fait une petite séance de photos en studio avec un mannequin la semaine dernière, mais en fait non. La photo serait de meilleure qualité si c'était le cas (quoique le style me plaît assez finalement...).
En fait, c'est juste une des photos du dernier concert de Pier (mais si la demoiselle veut une séance de shooting, y'a pas de problème... je me débrouillerai pour trouver un studio... ). Néanmoins cette soirée avait ceci de commun avec une séance de shooting que j'ai pu remplir mon quota de photos de jolies filles.
Je ne vous présente plus les ravissantes musiciennes du groupe, Magali, qui me lit (ou pas) de l'autre bout du monde (Mexique ou Guatemala alors ? Je crois que j'ai pas tout suivi...), et Anneline...
Bon allez, faut bien que je parle un peu des autres aussi, sinon ils vont être jaloux.
Donc reprenons au début. A peine trois semaines après leur premier passage à l'Avenue, Pier et LeGroupe étaient de retour. Même lieu, même endroit[1]. Mais quitte à faire pareil, autant que ça soit différent[2].
Ils ont donc commencé par changer la première partie. Et bon, c'est pas que j'aime pas Hicham, hein, au contraire, mais entre nous, Sabine, elle est un peu plus photogénique que lui, non ? Hein ? Non mais parlez plus fort les filles, je vous entends pas avec tous ces garçons qui sifflent...
Ensuite, on notera qu'Anneline avait changé de coiffure, Magali de tenue, Mathias et Damien de positions. Mais c'est pas tout. On a aussi eu droit à :
- Une nouvelle chanson (très bien)
- Une nouvelle intro (super)
- De nouveaux enchaînements (nickel)
- De nouvelles blagues (Lachez les vachettes !)
- Un nouveau jeu de scène (Pier ne saute plus sur La Flemme, mais il fait semblant de trébucher... Ah, c'était pas fait exprès ?)
- Un nouveau public
- De nouvelles contraintes pour le photographe, parce que c'est pas drôle sinon (chaque fois un nouveau défi !). Là, y'avait un peu plus de monde, et pas trop de place pour me déplacer sans gêner les gens (donc coincé dans le coin avant gauche, derrière le pilier, 90% du concert).
- De nouveaux éclairages. En fait, c'était juste le patron du bar qui a fait mumuse avec les boutons sur la dernière chanson... Vous voyez le résultat... Mais c'était bien tenté.
Bon, maintenant y'a plus qu'à attendre la prochaine fois pour savoir quelles nouvelles surprises ils vont nous concocter...
Lundi 16 juillet 2007
Bis repetita placent
Par Spica le Lundi 16 juillet 2007, 14:23
Ils sont de retours à l'Avenue jeudi soir. Si vous n'y étiez pas la première fois, vous n'avez pas d'excuse pour les rater cette fois-ci. En ce qui me concerne, je pourrai peut-être les écouter en posant mon appareil pour une fois, vu que j'ai déjà tout testé y'a trois semaines.
Ou pas.
Vendredi 29 juin 2007
Jamais deux sans trois
Par Spica le Vendredi 29 juin 2007, 10:04
Alors si la semaine dernière était chargée, musicalement parlant, celle-ci n'aura pas grand chose à lui envier. Et pour bien attaquer, rien de mieux qu'un bon petit concert... Bon, à force, je ne vous les présente plus, vous l'avez reconnu, non ?
Pier Planas
Donc après les photos dans une grande salle bien éclairée, après la scène en extérieur, voilà les photos dans une petite salle très sombre. Pour la peine, vu que mon appareil ne monte pas à 10000 ISO, j'ai été obligé de transgresser la fameuse règle du "pas de flash en concert". Qu'importe, c'est fait pour ça, les règles, non ? Du moment qu'on est bien conscient qu'on les enfreint et qu'on est prêt à en porter les conséquences, ça passe...
Donc voilà le résumé de la soirée, version roman-photo.
Hicham en première partie : de l'inédit, des reprises, et des semi-reprises...
Pier Planas et LeGroupe, le seul groupe qui ne se déplace qu'avec son public. Le plus dur, c'est de tous les ranger dans leurs boîtes à la fin.
Pier, chanteur de haut vol !
Euh, désolé pour le flash à bout portant...
Bon, ok, on a triché, ça se passait pas vraiment à New York. Mais sans les Twin Towers derrière, vous y auriez cru, non ?
Ne pas rater une note, ne pas rater une note...
Le p'tit nouveau, qui joue déjà comme un grand...
Ne pas oublier de réveiller Mathias en partant...
Merci Public, on t'aime. La caisse est à l'entrée...
Voilà, c'était au bar l'Avenue. Si ça continue, la prochaine fois, je demande à Pier un pass photo et un badge de photographe officiel...
Mardi 26 juin 2007
Nawale
Par Spica le Mardi 26 juin 2007, 09:29
Nawale Gbenouga, aux Minimes, vendredi dernier
Vous reprendrez bien un peu de concerts ?
Par Spica le Mardi 26 juin 2007, 09:28
Une semaine vient de se terminer, et ce que j'en retiendrai, c'est qu'elle était riche en concerts... Les concerts d'ouverture de Rio Loco à la Prairie des Filtres mercredi soir, la fête de la musique jeudi, le concert de Nawale vendredi, puis ceux de clôtures de Rio Loco dimanche soir... Pfiou...
Donc dimanche soir, je suis retourné à la Prairie des Filtres. Avec mon appareil, encore une fois, mais toujours sans accréditation. J'avais bien envoyé un mail au service communication du festival pour quémander un passe, mais on n'a pas jugé bon de me répondre, malgré mon courrier très poli et plein d'encouragements. Personnellement, je ne trouve pas que cela soit une bonne pub pour le festival... Un simple de mail de réponse, fût-elle négative, aurait été la moindre des politesses. Mais bon, passons, d'autant plus que les artistes, eux, n'y sont pour rien. Donc puisqu'on refuse l'accès à mon appareil photo, disais-je, on ne verra pas non plus la couleur de mes billets.
C'est donc depuis la murette, en bordure de la Prairie, et avec une vue plongeante sur le tiers gauche de la scène que j'ai pu savourer les deux concerts phares de la soirée. Concerts d'autant plus appréciés que je ne les ai pas passés tout à fait seul. J'étais en très charmante compagnie une partie de la soirée, mais entre nous, les filles, vous êtes vraiment parties trop tôt ! Et n'allez pas me dire que vous aviez court le lendemain !
Bref, même si l'emplacement n'était pas parfait, il en demeurait néanmoins stratégique :
- J'avais une place assise, contrairement aux milliers de festivaliers (à vue de nez) massés en contrebas, devant l'estrade.
- J'avais une très bonne vue sur l'avant de la scène, et le reste était projeté sur les deux écrans géants.
- J'ai pu prendre des photos sans me faire courser par les vigiles (quand on les voit en action, on n'a pas envie d'avoir affaire à eux).
- Je n'ai pas eu à payer (une somme modique, soit) pour assister à l'événement, quoiqu'on m'ait tout de même proposé une entrée gratuitement...
Bref, je n'ai pas pu saisir l'intégralité de ce qui se passait sur la scène, mais j'ai pu faire au moins deux photos différentes (une de chaque concert en gros), et en cent exemplaires chacune pour être sûr d'en avoir au moins une nette de chaque... Enfin non, en réalité, j'en ai fait plus de quatre cents (pour cause de rafales sur le danseur flamenco entre autres)...
Tout a donc commencé avec le concert de Tomatito, guitariste flamenco de génie. Entouré d'un autre guitariste, d'un bassiste-chanteur, d'un percussionniste, d'un violoniste et d'un danseur de flamenco, il nous a offert un moment d'extase musicale, née de la rencontre du jazz et de la tradition andalouse, le tout savamment agrémenté de rythmes latins ou orientaux. A écouter les commentaires autour de moi, il semblerait que certaines n'aient pas apprécié que la musique... Mais je garderai surtout en tête le doigté magistral de Tomatito. Et accessoirement aussi celui de son acolyte qui, lorsqu'il ne chante pas, joue de la basse comme un autre jouerait de la guitare classique.
Après une petite coupure de trois quarts d'heure, le temps de transformer la scène, Muchachito Bombo Infierno a pris possession des lieux. Comme Sergent Garcia avec sa "salsa-muffin", Muchachito a lui aussi un style bien à lui : le "Rumboxing". D'après les explications apportées par les présentateurs et surtout d'après ce que j'en ai entendu, c'est un savant mélange de rumba et de swing, avec de vrais morceaux de funk et de ska dedans.
Ca déboîte, comme qui dirait... On pourra aussi noter que Muchachito est le seul guitariste que je connaisse à jouer de la grosse caisse en même temps qu'il chante. Mais pas n'importe quelle grosse caisse : une grosse caisse avec des phares, des pots d'échappement et d'autres décos assez kitchs...
C'est aussi le pitre par excellence, toujours en train de blaguer. Ne me demandez pas ce qu'il racontait, je n'ai absolument rien compris vu son débit (enfin si, juste un mot de temps en temps). Je ne suis même pas sûr que les espagnols le comprennent eux-même.
Musicalement, le concert, qui a duré deux bonnes heures (c'était le dernier du festival, autant en profiter), était phénoménal. Au milieu de ses titres, il est capable de caser la Mala vida, de la Mano Negra, ou la chanson du roi Louis dans le Livre de la Jungle, seul avec sa guitare, sa grosse caisse, les solos de trompette à la bouche et les couplets au milieu (en espagnol, por favor), comme si de rien était. Pour un peu, on croirait que c'est de lui.
Enfin, le Bombo Infierno est une des rares formations musicales à inclure un peintre qui vous fait une toile en temps réel pendant que ses camarades jouent.
Bref, deux heures de pure folie. Impossible de se tenir tranquille, cette musique donne envie de bouger (ce qui se ressent parfois dans le flou des photos ). La foule ne s'y est pas trompée, et même serrés comme des sardines en boîtes, tout le monde en bas à l'air de s'amuser.
Passé minuit, la fête se termine. En selle, muchacho, il est temps d'aller dormir. C'est la tête pleine de toutes ces images que je suis rentré, avec tous ces rythmes de là-bas qui résonnaient encore, sans que je puisse me résoudre à mettre un terme à la fête. Autant dire que la perspective du boulot le lendemain ne me traversait pas particulièrement l'esprit, même s'il fallait bien s'y résigner.
Enfin, si on me cherche aujourd'hui, je suis au rayon CD du magasin le plus proche. Du côté de la lettre M pour être plus précis...
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