Questions existentielles

Pour les réponses, c'est pas toujours ça...

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Lundi 09 novembre 2009

Isolement

Ca fait longtemps maintenant que je sais que je ne suis pas très sociable. Non pas que je fuis spécialement les relations humaines, mais je ne suis tout simplement pas doué dans ce domaine. Il y a bien eu des périodes où j’ai essayé de faire des efforts, d’aller un peu plus vers les gens, de garder le contact avec mes amis en prenant des nouvelles régulièrement, en trouvant des occasions de se voir… Mais j’ai bien fini par aboutir à la conclusion que même en faisant des efforts pour me rapprocher des gens, je n’arrive pas à leur donner vraiment envie d’en faire en retour...

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Dimanche 01 novembre 2009

Migration

Ca commençait à faire longtemps que ce blog tournait sous Dotclear. Trois bonnes années en fait. J'ai donc fini par me dire qu'il était temps d'apporter un peu de nouveauté sur ce blog. Le seul problème, c'est que pour vous, les nouveautés en question risque de passer quasiment inaperçu, à plus forte raison pour ceux qui ne viennent même pas sur le blog lui-même et se contentent de le suivre depuis leur aggrégateur... C'est la raison pour laquelle certains ont pu remarquer que les commentaires sur les billets étaient fermés ces jours-ci[1]. Je me devais donc de le signaler : nous avons donc migré en douceur (enfin plus ou moins) vers Dotclear 2.

Dotclear

Comme je le disais : rien de révolutionnaire au niveau de l'interface, j'ai fait le nécessaire pour conserver les thèmes de la version précédente (enfin trois sur quatre pour l'instant). A la rigueur, vous noterez l'absence du calendrier[2], l'apparition du lien "Contactez-moi" dans la colonne de droite et celle des tags à la fin des billets[3]. Mais côté administration, c'est moi qui aie droit au grand chamboulement, avec une interface d'administration revue, améliorée, enrichie et tout ce que vous voulez. Certains me diront qu'il était temps, mais bon, j'étais bien avec Dotclear 1.2, je ne voyais pas l'urgence. Et il suffit parfois d'un peu de temps libre, et de beaucoup de volonté pour surmonter une procrastination envahissante et se décider à sauter le pas. Et puis d'attendre trois quatre jours que Free veuille bien activer ma nouvelle base de données PostgreSQL.

Nous voici donc dans un monde tout neuf pour de nouvelles aventures et une saison 3 encore plus palpitante... Ou pas.

Notes

[1] On peut toujours rêver...

[2] je sais pas pourquoi, mais DC2 veut mettre un point à la fin de chaque abbréviation de jour de la semaine, et ça casse toute ma mise en page

[3] qui risquent de ne pas trop servir pour l'instant, mais on ne sait jamais pour plus tard si je prends le temps de bien taguer tous mes billets

Mardi 04 août 2009

Par le petit bout de la lorgnette

Depuis deux trois ans que je me suis mis à la photo, c’est marrant de constater de quelle façon ma façon de voir ou d’agir d’une manière générale en a été impactée, à tellement de niveaux différents. Il y a des changements plus ou moins normaux, comme le fait de prêter une plus grande attention aux images qui m’entourent : aujourd’hui, je ne peux pas regarder une photo dans un magazine sans m’interroger sur la façon dont son auteur a géré la lumière, sans regarder les ombres ou les reflets dans les yeux du modèle pour déterminer quelles sources d’éclairage ont été utilisées. Je ne peux plus regarder un film ou une vidéo quelconque sans admirer la maîtrise des couleurs, des lumières, sans remarquer le respect de la règle des tiers par le cadreur ou sans imaginer le filtre dégradé collé devant l’objectif des caméras des "Experts : Miami"…

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Mercredi 03 juin 2009

C'est grave, docteur ?

C’est toujours marrant, au réveil, de se souvenir plus ou moins des rêves qui ont occupé mon cerveau pendant la nuit. Enfin surtout, c’est souvent assez curieux, ce mélange entre des événements ou des personnages qui ont un lien avec les journées précédentes et cette part d’imagination qui ne suit aucune logique et s’embarque dans des histoires sans queue ni tête. Sauf que certaines fois, ça fait peur quand même. Comme la nuit dernière, où je me suis fait remonter les bretelles à propos de HTML, de Javascript et de CSS que j’utilisais d’une manière totalement dépassée. En général, je ne cherche pas trop à interpréter ce qui se cache derrière ces scénarios totalement décousus, mais quelque chose me dit que je dois être sacrément atteint si mon subconscient se met à me faire la morale à propos de ma façon de coder…

Dimanche 12 avril 2009

Sociologie appliquée

A force de solliciter mes amies pour des séances photos, j'avais fini par arriver à certaines conclusions concernant la perception que les filles ont de leur corps. Après tout, percer le mystère qui entoure la façon dont les filles pensent est le sujet d'étude sociologique le plus répandu chez les garçons, et une source de surprises sans fin d'après ceux qui s'y sont consacrés le plus longtemps. Mais jusqu'à présent, je n'avais pas eu l'occasion de me pencher sur son pendant masculin. Il faut croire que le seul garçon que je cherche vraiment à comprendre pour l'instant est celui qui est en train de taper ce billet. Ce qui, vous me l'accorderez, est déjà une tâche assez lourde.

Mais ma série de portraits d'enfoiros m'a bien malgré moi amené à faire une découverte stupéfiante : malgré la jalousie manifeste d'un certain nombre de garçons à mon égard à l'idée que j'arrive à faire passer chez moi autant de jolies filles (en tout bien tout honneur, je le précise[1]), ils sont finalement encore plus timides que les filles lorsqu'il s'agit de se faire prendre en photo ! Moi qui les croyais un peu moins concernés par leur apparence que la gent féminine et plus enclins à se prêter au jeu, je réalise finalement qu'en terme de pourcentages, ils sont plus nombreux à refuser de passer devant mon objectif.

Qui plus est, la fierté masculine les rend encore plus imperméables à mes arguments et d'autant plus difficiles à convaincre. Voilà qui me surprend au plus au point, car étant donné ma timidité maladive et mon manque d'assurance naturel, je ne peux pas croire que les filles qui ont accepté de me faire confiance en jouant les modèles malgré leurs craintes initiales l'aient fait pour d'autres raisons que celles, absolument logiques et objectives, que j'ai pu leur présenter.

Ou je me serais trompé quelque part ?

Notes

[1] Quoi que je dise, ça ne les empêche pas de se faire leurs fantasmes de toutes façons...

Mercredi 08 avril 2009

Question de perception

N'importe qui peut avoir l'air moche en photo. Une pose inadaptée, des ombres disgracieuses, il suffit d'un rien pour qu'une photo ne fasse pas honneur à la beauté du modèle. Et étant donné à quel point la plupart des gens sont critiques avec leur corps, leur apparence, la combinaison des deux aboutit facilement à des complexes.

Mais ce qui est le plus frappant, c'est à quel point il est difficile de convaincre les gens de l'absurdité de ces complexes. Lorsqu'un modèle n'apprécie pas une de ses photos, il ou elle critique immédiatement ses défauts physiques (réels ou, le plus souvent, supposés). Alors que lorsqu'une photo leur montre enfin une image d'eux qui leur plaît, c'est la technique du photographe qu'ils louent et son talent qui les as rendus plus beaux qu'ils ne croient l'être.

Qu'est-ce que je peux faire pour leur prouver que mes photos n'ont jamais embellis personne ? Comment leur faire réaliser que ce qu'ils voient est leur propre image, leur véritable beauté, et pas le résultat artificiel qu'on obtient en trafiquant une image comme dans certains magazines ?

C'est dur de réconcilier une personne avec son image, avec la perception qu'elle a d'elle-même. Parfois, j'ai le sentiment d'y contribuer, ne serait-ce qu'un peu lorsque je vois un de mes modèles d'un jour enfin s'admirer dans un de mes clichés, et souvent, j'ai peur de participer à l'effet inverse lorsque je détecte cette moue insatisfaite sur leur visage en visionnant le reste de la séance.

Jeudi 18 septembre 2008

On n'arrête pas le progrès

Aujourd'hui, le fait de personnaliser les sonneries de son téléphone, c'est tout à fait normal. Mais ce que je n'avais encore jamais vu (ou plutôt entendu), c'est la possibilité de personnaliser la sonnerie que vos amis entendent lorsqu'ils vous appellent. Jusqu'à il y a encore quelques minutes, je croyais qu'on tombait forcément sur le classique Tûûûûûût et rien de plus. Eh bien il faut croire que les choses ont changé : je viens tout juste d'avoir droit au fameux Tûûûûûût avec une pincée de Stevie Wonder pour me faire patienter. Et ça n'était pas encore le répondeur mais bien la sonnerie en attendant que quelqu'un décroche (ou plutôt que le répondeur ne s'en mêle dans mon cas justement). On en apprend tous les jours...

Lundi 28 juillet 2008

Sacré Murphy

C'est bizarre, mais c'est toujours quand on vient de vider son compte qu'une dépense imprévu (et non négligeable) se pointe. Et là, il a suffit que je commence à profiter de ma batterie en silence pour que ce soit la voiture qui commence à faire des siennes. J'ai envie de dire "rien de grave", mais en fait, je n'en sais rien. J'ai le voyant de préchauffage qui s'allume puis qui s'éteint normalement quand je mets le contact, puis qui se rallume et se met à clignoter au bout de quelques secondes après avoir démarré et commencé à rouler. C'est grave, docteur ?

Pour ce que j'y connais, j'ai du mal à juger de la gravité du problème. Ca n'a pas l'air de l'empêcher de rouler, mais dans le doute, j'ai préféré sortir le vélo en attendant de l'amener chez un garagiste. Quelqu'un a une idée de ce que ça peut être ou un garagiste à recommander du côté de chez moi (pour ceux qui savent où j'habite) ?

Samedi 21 juin 2008

Tableau de chasse

Des fois, je m'interroge sur la raison d'être de mes séances photos. Qu'est-ce qui me pousse à proposer des séances à toutes ces jolies filles ? L'amour de la photo, c'est vrai, le plaisir qu'il y a à faire de belles images, c'est certain. Mais derrière cela, j'ai peur de ce qui peut se cacher. J'ai peur de collectionner les jolis portraits comme d'autres accumulent les conquêtes. A défaut de gagner leur coeur, je capte leur sourire, j'emprisonne leur regard. J'enregistre une expression sur mon capteur en espérant que c'est à moi que certaines sourient et pas seulement à l'objectif.

Pour beaucoup de photographes, la séance photo avec un modèle, c'est l'occasion d'échanger, de partager. Et c'est aussi ce que je découvre à chaque fois : une occasion de discuter et d'apprendre à connaître un petit peu mieux ces personnes dont je ne suis pas forcément proche au départ. Mais est-ce que ça s'arrête là ?

Moi qui ne suit pas forcément à l'aise dans un grand groupe, je profite de ces petits moments d'intimité, ces moments où je peux accaparer l'attention de l'autre et lui donner toute la mienne. Moi qui me sens perdu, dilué, transparent lorsque je me retrouve au milieu de trop de monde, je retrouve mon identité dans ces moments-là, l'impression de ne plus être simplement traversé par les regards sans être vus.

L'espace d'un instant, elles me font confiance, elles ne m'ont pas repoussé. Mais dès la séance terminée, il me faut reprendre ma place habituelle, dans l'ombre, à l'écart. Tout au plus, j'aurais droit à quelques félicitations si le résultat plait. Mais qu'il est pathétique le sort du photographe qui en est réduit à essayer d'emprisonner un sourire, de garder la trace d'un regard qui ne lui était même pas adressé.

Lundi 21 avril 2008

Flashback

Ca fait quinze jours maintenant que les concerts sont terminés. Et depuis, il me reste tous ces souvenirs qui tournent dans la tête, qui s'accrochent et luttent avec le regret que tout ça soit déjà fini. Parce que cette semaine-là, c'était une semaine de folie, avec tout ce qu'il faut comme éclats de rires et coups de stress pour bien marquer la mémoire.

Il y avait le plaisir de jouer, c'est vrai, mais aussi le plaisir de tous ces bons moments passés entre amis. Le plaisir de pouvoir aider les bénéficiaires des restos avec l'argent récolté et surtout le plaisir et le bonheur qu'on voit dans leurs yeux le soir de la première qui leur est réservée, qui est à eux, rien qu'à eux.

Le plaisir aussi de vivre l'aboutissement de six mois de travail. Semaine après semaine, mois après mois, on a vu le spectacle commencer à prendre forme. De répétition en répétition, les chansons ont commencé à tourner, les chorégraphies à se mettre en place, les enchaînements se sont améliorés, les décors se sont montés.

Pour finalement les voir, ce premier soir. Voir leurs yeux briller tout le long du spectacle, les voir et les entendre faire la fête, chanter avec nous, se donner à fond le temps d'une soirée, les entendre nous remercier de tout leur coeur pour ce petit moment de bonheur inestimable au milieu de leur quotidien si triste.

Et ce petit morceau de bonheur, on le garde, et on se dit qu'il nous reste encore deux soirs le mois prochain pour le défendre. Deux soirs où on remettra le paquet, en pensant à eux.

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