En lisant le dernier billet de David Porter l'autre jour, j'y ai trouvé un concept un peu bizarre : le fait que souvent, l'accomplissement d'une promesse de Dieu est précédée par la perte de cette promesse. Comme si Dieu nous demandait, avant de recevoir ce qu'il a promis, de passer par un temps où cette attente ne nous aura jamais paru aussi irréalisable, de traverser une épreuve qui nous demande de renoncer à l'espoir même de son accomplissement.
Et ce matin, en me rasant (comme quoi, les moments devant la glace peuvent être propices à la réflexion[1] !), cette pensée me revenait à l'esprit, avec encore une fois l'exemple d'Abraham. Je sais que ça fait déjà plusieurs fois que je médite sur cet épisode un peu spécial où la foi du patriarche a été mise à rude épreuve, mais il faut croire qu'il est suffisamment riche en enseignements pour ça...
Notes
[1] Ok, elle est nulle cette blague, je vais de ce pas la proposer à Carambar...