J'étais amoureux cette nuit. Je ne sais pas comment c'est arrivé, et je ne sais même pas d'où elle sort. Tout ce que je sais, c'est qu'elle était merveilleuse. La fille la plus formidable que j'ai jamais rencontré. Je me souviens encore de son prénom (non, je ne vais pas vous le dire, bande de curieux), de son visage, ses cheveux, sa silhouette... Et pourtant, elle ne correspond à aucune fille que je connais (pas la peine d'essayer de faire un lien, moi je n'en ai pas trouvé). J'ai du l'inventer de toutes pièces.

Je ne sais plus comment on s'est rencontrés, mais je sais que tout est allé très vite (bon, ok, forcément, ça pouvait pas prendre plus d'une nuit, mais je crois quand même que mon rêve se passait sur plusieurs jours...), et que ça a du bien se terminer (parce que justement, ça ne s'est pas vraiment terminé...). Quelque chose de très fort, c'est ce qui me restait à l'esprit à mon réveil. Tellement fort que j'avais l'impression que tout ça m'était réellement arrivé. En ouvrant les yeux, j'avais ce sentiment à mi-chemin entre la résignation et la mélancolie, comme si ma plus belle histoire d'amour venait de prendre fin.

C'est bizarre les rêves. Quand ils ont l'air aussi vrais. Ca donne l'impression d'avoir vécu un peu plus, d'avoir concrétisé des projets qu'on n'a pourtant même pas commencés, d'avoir été là où on n'ira peut-être jamais. Un bout de mirage qui veut faire partie de nos souvenirs, qui revendique sa part de vécu. Et qui comptera peut-être pour autant.

Rassurez-vous, ce n'est pas la mienne. C'est celle du gars qui a pris un virage un peu trop vite devant moi. J'étais en train de prendre la rocade lorsque j'ai vu cette clio arriver par une bretelle sur ma droite. Or d'après la fameuse équation des chaussées à adhérence hydrovariable :

Vitesse + Route mouillée = Glissade assurée

Normal, il joue de la contrebasse. Blague à deux balles, vous êtes priés de rigoler. Merci.

Rémi Vignolo à la contrebasse

Après une soirée comme celle de mercredi, quelque chose s'imposait comme une évidence : y'a du boulot, mon gars... Parce que je sais que je suis pas très doué, mais là, quand même, ça donne une sacrée claque. Bilan : je me suis empressé d'aller passer une petite heure et demie le lendemain main à la Baguetterie pour participer à un atelier technique. Une bonne heure de pad, ça chauffe les poignets, et ça rappelle bien qu'il faudrait que je fasse ça tous les jours si je veux progresser.

Bref, va falloir y penser. Et surtout trouver le temps. Mais passons à autre chose. Une autre étape importante m'attend l'après-midi : master class avec André "Dédé" Ceccarelli.

Dédé, c'est un monstre de la batterie jazz française. J'ai été le voir plusieurs fois à Marciac, et quand j'ai vu qu'il donnait deux master classes à Toulouse pendant la semaine, je me suis senti moralement obligé de participer à l'une des deux au moins.

Fidèle à lui-même, il en a mis une bonne dose, même si on était loin des décibels de Francky la veille. Forcément, c'est pas du tout le même style. Lui, c'est le jazzman de folie. Tout en finesse. Une technique aux balais d'une douceur et d'une précision extraordinaire. Une délicatesse dans les baguettes qui fait rêver. Une musicalité sur les fûts qui surprend. Et pourtant une vitesse hallucinante.

Après s'être prêté au jeu des questions de Daniel Dumoulin, de l'école Agostini, il a continué sa démontration de talent, notamment dans quelques duos fantastiques avec Rémi Vignolo, contrebassiste de génie. Quitte à donner un concert avec les copains le soir (impossible d'avoir une place : elles sont toutes parties super vite), Dédé les invite à lui prêter main forte l'après-midi.

Avec tout ça, moi, j'en ai pris plein les oreilles et plein les yeux. Et je suis reparti en me demandant pourquoi je n'avais pas posé ma journée de vendredi aussi, histoire de remettre ça encore une fois.

Bon, alors d'abord, vous vous demandez pourquoi je n'ai pas posté hier. Je vous ai manqué peut-être ? Vous vous êtes pas trop inquiété au moins ? En tous cas, je comprends votre surprise, j'aurais pensé pareil. Sauf qu'hier, moi, j'avais posé ma journée. Et qui dit congé dit pas de boulot. Pas de boulot, pas d'internet. Pas d'internet, pas de blog. Pas de blog... pas de blog.

Maintenant, je vous vois venir, bande de petits curieux : pourquoi qui bossait pas, lui, hier ? Ma réponse tient en deux mots : Drums Summit Festival. Bon, ok, trois. Pour la cinquième année consécutive, la Baguetterie, en partenariat avec l'école de batterie Dante Agostini a organisé ce festival entièrement dédié à la batterie et autres percussions. Ce qui veut dire que toute la semaine, à Toulouse, c'était concerts jazzy, master class, démos...

Et notamment, mercredi soir, la Nuit de la Baguetterie. Et puis une petite master Class avec André "Dédé" Ceccarelli jeudi après-midi aussi... Plein les oreilles, plein les yeux, que du bon, quoi... Et vous auriez voulu que j'aille bosser à la place ? Non mais z'êtes pas fou un peu dans vot' tête ?

Pour Flo : voilà du myosotis. Finalement, il était pas loin, il suffisait de traverser la route...

Rien de mieux qu'un écran qui part en vrac :

On éteint, on rallume, ça marche. Surtout, ne pas chercher plus loin.

Bon, vous les réclamez jamais, donc peut-être que ça vous gonfle, mais au cas où, je me suis dit que je pourrais vous faire un tour de mots-clés du mois. Vous me suivez ? Alors on est parti...

Ces derniers temps, j'ai fait quelques mises à jour (que je signale, au cas où, pour ceux qui ne sortent pas de leur agrégateur) :

• Pour ceux qui n'ont pas remarqué, une nouvelle icone est apparue dans la barre de boutons des commentaires : un petit bouton pour mettre les smileys. Etant donné que vous ne connaissez pas les codes par coeur, je me suis bricolé un joli bouton avec menu déroulant pour vous faciliter la tâche. Alors, qu'est-ce qu'on dit ?
• J'ai un peu modifié certaines couleurs des thèmes Alpin et Summer : les couleurs que m'affiche l'écran de mon portable sont assez différentes de celles que donnent la majorité des écrans, donc j'ai quelque peu retouché les codes de couleurs en me basant sur l'affichage de mon vieil écran à tube cathodique, dont le rendu correspond plus à la moyenne. Maintenant, les couleurs que vous voyez doivent être un peu plus proches de celles que je voulais mettre (par exemple, le fond du thème Summer n'est plus aussi fluo).
• J'ai changé la bannière du thème Alpin. En créant mon deuxième thème (Sunset), j'avais revu l'emplacement de certains éléments (champs Recherche et Archives en haut entre autres), et je voulais répercuter cette organisation, un peu plus ergonomique à mon sens, sur le thème Alpin. Malheureusement, l'ancienne bannière ne s'y prêtait pas. J'ai donc fini par en refaire une plus adaptée, qui fait aussi plus hivernale avec la neige sur les montagnes andorannes.

Voilà pour les changements. D'ailleurs, on dirait qu'il ne me reste plus qu'un thème à faire et j'en aurais un pour chaque saison. C'était pas le but au début, mais bon, je trouve que ça colle assez bien maintenant. Des idées pour le printemps ? A moins que je ne renomme Summer en Springtime ou quelque chose du genre et que je ne refasse un thème estivan différent ? Je pourrais lui donner des airs de vacances, avec des couleurs qui rappellent la plage, le sable fin, les cocotiers... Je sais pas encore, je réfléchis tout haut. On verra quand ça me prendra.

Je roulais tranquillement sur une petite route de campagne quand tout à coup, je n'en crois pas mes yeux : au bord de la route, je vois Jean-Jacques Goldman ! Et puis à côté, tiens, voilà, son pote Michael Jones qui débarque. Ni une ni deux, je me gare et je m'approche d'eux. Timidement, je leur demande si je peux les prendre en photo...

C'est bizarre, hier, j'ai eu un gros pic de fréquentation à plus de 600 hits (sachant que 300, c'est déjà du record d'habitude, et en comptant les bots et autres accès bidons), et alors que le nombre de visiteurs n'est pas plus haut que la moyenne. Assez louche, quoi... Un coup d'oeil sur les stats confirme mon intuition : trois séries de 151 hits en provenance d'un même site au nom plutôt explicite (www.p*rnochecker.com), sans mention du navigateur utilisé... Je sens que je vais finir par me pencher sur la question et mettre quelques règles pour bloquer une partie de ce genre de traffic.

Dans une de mes boîtes mail, hier, j'ai trouvé ça :

Un petit message du site lui-même qui me rappelle mon mot de passe, bien en clair, des fois que je l'aurais oublié. Bon, ok, sauf que ça soulève quelques questions de ma part :

• Je ne me rappelle pas leur avoir demandé quel était mon mot de passe. Donc d'où vient ce mail ? Vu comme ça, leur gentil avertissement sur la sécurité fait presque sourire...
• Si j'avais vraiment perdu le mot de passe de cette boîte mail, comment j'accède à leur email pour le lire ?

C'est un fait : l'hiver a oublié de passer cette année. L'automne s'est attardé, le printemps est arrivé en avance, et le grand frisson est passé à la trappe. Avec les conséquences qu'on devine : manque de neige flagrant. Pas de ski cette année. Pas de balades en raquettes. Pas de grande descente en luge. On a bien tenté d'aller faire un tour à Beille vendredi dernier, histoire de chausser les raquettes et jouer les trappeurs canadiens, mais l'enneigement et le mauvais temps nous ont découragé. Une fois sur place, il a été décidé qu'un changement de destination serait plus judicieux. Et la petite virée à la neige s'est finalement transformée en après-midi shopping en Andorre.

C'est fou comme ça a changé là-haut. Bon, ça faisait extrêmement longtemps que je n'étais pas monté au Pas de la Case, c'était pour ça que je n'avais pas remarqué à quel point c'est un autre monde. Et je ne parle pas des tarifs des alcools ou des DVD vierges. Ca, c'est acquis. Non, ce qui me faisait rire, c'est les vitrines des magasins. Le paradis des chasseurs, avec les 673 modèles de couteaux de chasse différents exposés dans chaque devanture, et des petits chimistes. Comment ça, c'était pas des tubes à essais sur les étagères du "Super Explosio" ? C'était quoi alors, des services à thé et des vases à tulipes ?

D'ailleurs, vous croyez qu'il faut déclarer ça à la douane en passant ?^[1]